Trois camarades sont actuellement emprisonnés à Seysses (Toulouse).

• L’un a été condamné à 6 mois fermes, 6 mois avec sursis et 10 000 euros d’amende. Il est accusé d’avoir frappé un policier lors de l’attaque brutale du cortège de tête par la police à la monifestation du 1er Mai 2024.

• Deux autres sont accusés d’avoir participé à des affrontements contre des groupes fascistes. Dans la même affaire, trois autres personnes sont soumises à des contrôles judiciaires drastiques accompagnés de fortes amendes en prévision des dommages et intérêts.

Par ailleurs on constate beaucoup de poursuites pour des faits mineurs (tags, collage d’affiches, etc..) dans les différentes mouvements de contestations. On a vu le 1er Mai la police attaquer brutalement la tête du cortège, la lutte contre l’autoroute A69 subit elle aussi des attaques brutales et les quartiers populaires sont quadrillés par la police.

Cette vague de répression est à relier à une attaque générale contre nos conditions de vie et de travail et toutes formes de contestations. Se servant de la défaite du mouvement des retraites, le gouvernement continue et accèlere son offensive.

Les trois camarades qui sont incarcérés aujourd’hui ne doivent pas rester seul. Ne pas réagir c’est encourager la répression !

La défense collective Toulouse diffuse des pratiques de défense collective et prend des initiatives solidaires, et dans ce sens, appelle tous les collectifs et individus à être solidaires en ce qui concerne ces camarades emprisonnés (caisses de solidarité, courrier, diffusion, etc..).

Pour tous contact : defcotoulouse@riseup.net