Un compagnon anarchiste arrêté à Toulouse le 20 décembre

  • Notre compagnon a été libéré courant à la mi-janvier lors d’une audience en appel de sa mise en détention.

    Son procès a eu lieu par la suite début février et il a été condamné à 6 mois de prison ferme aménageables + environ 2000€ de dommages et intêrets cumulés ( frais de justice, dommages et interets à l’avocate, à l’ordre des avocats, etc.).

  • Envoi de courriers

    Si vous souhaitez envoyer du courrier au compagnon, adressez un mail à lettreaucompagnon@riseup.net.

    Il comprend l’Occitan, le Francais, l’Espagnol, le Catalan, l’Anglais et l’Italien. Il est bienvenue de faire circuler cette adresse mail et sa demande de recevoir du courrier, à condition que la diffusion de l’adresse ne soit pas accompagné d’un discours innocentiste.

Arrêté lors d’une manifestation contre la loi des retraites le 6 juin dernier, il avait comparu libre devant le tribunal début juillet. Le compagnon avait été condamné à 10 mois de sursis, 5 ans d’interdiction de manif en Occitanie, et de lourdes amendes et des dédomagements pour les flics.

Le 20 décembre, il a été arrêté dans un parc, par des flics en civil (l’ayant apparement suivi à vélo) et qui lui ont annoncé un mandat de recherche le concernant.
L’avocate qui avait défendu les flics lors du procès en juillet aurait dit qu’à la sortie de ce procès, elle a été bousculée et elle accuse le compagnon.

Lors de sa garde à vue il lui a été quasi impossible de rencontrer un.e avocat.e, la plupart des commis.es d’office refusant probablement de défendre un client contre une de leur consoeur.

Le vendredi 22 décembre, après son déferrement et une nuit passée à la maison d’arrêt, il a comparu devant le tribunal. Le compagnon a demandé un délai pour préparer sa défense. La juge a décidé de le placer en détention provisoire jusqu’à son procès, qui aura lieu le 1er février au tribunal de grande instance de Toulouse.

Le compagnon est donc aujourd’hui incarcéré à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses. Nous tenons à lui souhaiter force et détermination. Les barreaux n’arrêteront ni notre rage, ni notre solidarité !

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  • 19 février

    Mise à jour :
    Notre compagnon a été libéré courant à la mi-janvier lors d’une audience en appel de sa mise en détention.
    Son procès a eu lieu par la suite début février et il a été condamné à 6 mois de prison ferme aménageables + environ 2000€ de dommages et intêrets cumulés ( frais de justice, dommages et interets à l’avocate, à l’ordre des avocats, etc.).

    On a pu voir entendre différents discours allant de la collègue et amie de l’avocate "bousculée" qui la défendait (elle a pris une double casquette de témoin de moralité de l’avocate et d’avocate), une avocate de l’ordre des avocats (partie civile supplémentaire qui sont eux aussi venus gratter leur billet) bien remontée qui comparait les avocats au "dernier rempart de la démocratie".

    On ne peut que lui donner raison quand on sait que certains cabinets spécialisés dans le domaine permettent à des policiers fonctionnaires de l’état de raquetter des manifestants de plusieurs centaines voire parfois milliers d’euros, afin d’arrondir leurs fins de mois. Ce sont les bons chiens de garde de la démocratie et de ses policiers.

    Le procureur totalement aquis à leur cause a pour sa part précisé que les personnes en soutien pensent que la justice "défend un ordre bourgeois" et "voudrait les voir aller au goulag".

    Les avocats de flics et les flics doivent être rassurés du soutien unanime que leur apporte l’entiereté du système judiciaire.

    Le procureur aura donc pour une fois raison sur une partie de son discours, encore une belle démonstration que la justice n’est que le bras armé de l’état et de l’ordre bourgeois.

    Voir la salle remplie de soutiens au compagnon était une belle victoire, malgré le verdict.

    Un appel de la décision a été déposé.

    Merci pour tous les messages de soutien reçus !

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