Un rassemblement festif
Ce samedi 26 mars, à 14 heures, au monument aux morts de Toulouse, le collectif ZAD 31 a organisé son carnaval. Sous le mot d’ordre « fête l’action » et avec un soleil qui avait lui aussi décidé d’être au rendez-vous, une centaine de manifestants se sont rassemblés pour un moment festif. La plupart déguisée, ils avaient sorti la musique pour l’occasion et dans leurs mains il n’y avait pas des bâtons mais des cotillons.
Au bout d’un moment, le rassemblement se met en mouvement et tente de prendre la rue : Direction Jean Jaurès. « Il y en a marre de demander l’autorisation pour simplement manifester » revendique Camille devant la lignée de CRS qui commence à se positionner et à faire barrage. La petite centaine de manifestants va très vite se retrouver totalement encerclée par un dispositif policier totalement démesuré.
Une dégénération policière
Et puis d’un coup, les choses dégénèrent. Les sommations, Camille, qui était en première ligne ne les a pas vraiment entendus et pourtant les forces de l’ordre vont charger et violemment repousser tout le monde sur les trottoirs. Bloqués, les manifestants se sont retrouvés à la merci des coups de matraque, des bombes lacrymaux et des strangulations. Une interpellation est même à déplorer.
Cet événement ne fait que refléter l’ambiance générale d’une société devenue totalement sécuritaire. Il fait suite à une multiplication des violences policières qui ne présage rien de bon pour la sécurité des citoyens. Après la mort de Rémi Fraisse, le tabassage d’un jeune de 15 ans où l’évacuation forcée d’étudiants en AG, peut-on encore parler de gardien de la paix ?
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