Partir d’un quartier populaire
L’idée été bonne plutôt que de faire un tour dans le centre loin des populations concernées en premières ligne par le racisme, la manifestation a décidé de partir d’Empalot pour ensuite rejoindre le centre ville. Malheureusement les pouvoirs locaux Mairie et préfecture ne l’ont pas entendu de cette oreille et ont interdit le centre ville à la manifestation. Belle marque de mépris à l’heure où il s’agit de se battre contre le front national. Encore une fois nous avons une belle démonstration de la vacuité des mots d’ordres électoraux qui sous couvert de républicanisme joue la même partition de haine. Condamné à rasé les murs sous une escorte policière impressionnante, d’une certaine façon nous avons vécu une part de ce que nous voulions dénoncer...
Une présence policière oppressante
Cela devient une habitude à Toulouse où les commerçants veulent privatiser le centre pour leurs petits intérêts pécunier. Les manifestations même les plus classiques se déroulent loin des yeux sous bonnes escortes policières. Après la manifestation du 7 mars, manifestation pour la journée des luttes des femmes qui s’était déplacé encadré par les bleus et survolée par une hélico, la journée du 21 c’est déroulé de la même façon l’hélico en moins.
Des policiers en civils lourdement armés et des playmobiles à tous les coins de rues. Une volonté d’être au plus proche de la manifestation et une tension palpable tout au long du parcours. Surtout l’impression de circuler dans une ville déserté par les quidams. Les rues bouclés, les métros coupés, les avenues interdites à la circulation cela devait être un beau bordel mais loin des yeux, loin du coeur. Nous n’avons vu que des flics et beaucoup dans la ville ont du avoir la même sensation. Le dauphiné libéré parle de 600 policiers pour 300 manifestant.e.s... On nage en plein délire.
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