Christine Viero, responsable du service de lutte contre la fraude, raconte :
Nous avons l’exemple d’allocataires qui s’inventent des activités salariées, ou celui d’une personne qui a produit de faux bulletins de salaire pour un travail en pâtisserie alors qu’elle ne travaillait pas en France. Nous avons également le cas de personnes bénéficiaires du RSA qui font des tours du monde à l’année. Sur ces cas, les réseaux sociaux sont une porte d’entrée pour contrôler.
Le chef de service se vante par ailleurs de traquer les pauvres via un outil traditionnellement utilisé par... la police.
Le cœur du contrôle tient en un anglicisme : le datamining, soit l’exploration de fouilles de données. C’est un nouvel outil utilisé par la police qui permet d’extraire les informations sur les données des allocataires. Cela permet de cibler les métiers les plus risqués.
Ah si seulement nos têtes pensantes mettaient autant de zèle à faire la chasse aux exilé-es fiscaux et autres mange-merdes en costume-cravate...
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