Un premier passage devant le tribunal le 14 avril a abouti à un report de l’audience en référé au 12 mai, sur demande de l’accusation. L’association affirme avoir payé tous les loyers demandés par la mairie jusqu’à ce jour, et souhaite trouver une solution pour maintenir ses activités. Une centaine de personnes ont convergé le 18 avril sur la place du Capitole pour se répartir des tracts et des pétitions qui ont ensuite été distribués dans toute la ville. Le local a ensuite été ouvert exceptionellement au public le dimanche 19 afin d’informer largement les toulousain.e.s de la situation.
L’association Vélorution, juridiquement représentée par un collège de 4 personnes, a en pratique pour organe décisionnaire une assemblée ouverte à tout.e.s qui a lieu chaque mardi soir à 20h00 au local. Au delà de la défense pratico-pratique d’un local, c’est donc toute une expérience autogestionnaire qu’il y a à défendre et à développer, contre les magouilles immobilières habituelles de la mairie et contre tous les jeux de pouvoir en interne. Pour y parvenir, l’auto-défense collective et la solidarité avec toutes les personnes qui se sentent attaquées sont les seules voies réalistes.
Le prochain rendez-vous important dans ce sens est la masse critique du vendredi 24 février, coincidence cycliste qui filera dans les rues de Toulouse après un départ prévu à 19h au Capitole. Ce type de rassemblement nous permet de prendre conscience de notre force et de notre nombre en tant que cyclistes, et aussi d’avoir moins peur de celles et ceux qui voudraient continuer à nous exclure encore plus de la voie publique ou de nous marginaliser ! Horizontale et incontrôlable par construction, elle fait aussi un joli pied de nez à toutes les vélléités d’autoritarisme.
complements article