A 3h du matin on voit débarquer une petite délégation de presque 200 keufs déterminés à déloger les 60 occupant.es s’étant barricadé.es à l’intérieur du bâtiment. Une première somation et déjà les portes sont enfoncées, les tables et les chaises volent. Ça y est, ils sont entrés. Face à eux, les étudiant.es forment une chaîne pour se protéger les un.es-les autres et scandent : « Flics, Fachos, Hors de nos Facs ! ».
C’est à partir de ce moment que « dans le calme » des étudiant.es sont tiré.es au sol par les cheveux, par le cou, étranglé.es, frappé.es à coup de boucliers, à coups de pieds, à coups de matraques dans les parties génitales et au visage. De nombreuses agressions sexuelles ont lieu, on matraque les fesses des garçons, on fait des attouchements dégueulasses aux filles. On voit bien que ça provoque chez certains flics des plus libidineux une excitation nauséabonde, la matraque utilisée en symbole phallique, ils la masturbent en accompagnant le geste de regards obscènes.
De ce calme évident résultent de multiples hématomes, plaies, contusions et quelques points de suture.
Lire la suite sur le site du Collectif AutoMédia Étudiant : Récit d’une évacuation de fac.
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