Sortie de Bad Kids n°5 !

Voilà un peu plus de deux ans sortait le premier numéro de Bad Kids. Depuis, des sujets bien différents ont été abordés, du logement à la réindustrialisation en passant par les drônes... et bien d’autres choses !
Malgré cette volonté d’élargir le champ de la critique à l’ensemble des sphères sociales de l’époque on conserve toujours nos trois rubriques habituelles que sont "l’internationale de l’austérité", les disquettes de l’économie et les Class N’ Casse. Comme pour rappeler que cette intervention politique est née dans le contexte de la crise, de l’austérité et des possibilités révolutionnaires que ces différentes données ouvrent au prolétariat international.
Brève présentation de ce nouveau numéro !

Grosso modo le journal sortait jusqu’à présent 2 fois par an (Novembre/Mai en gros). Vu de cette perspective on a donc un peu de retard... Mais du coup on a augmenté la pagination puisque ce numéro fait 20 pages !

Au sommaire :

  • "Nationale de l’austérité"
    (retour sur l’austérité à la française...)
  • "Merde y a encore des grèves"
    (analyse des attaques récentes contre les grèvistes et la grève en générale)
  • Un long "Dossier Palestine"
    (comprenant 4 articles détaillant notre vision du conflit et un retour historique sur son évolution)
  • "A Toulouse on rêve que les poulets rôtissent"
    (retour sur les mobilisations de Novembre)
  • "Une nouvelle ambiance règne à Toulouse"
    (analyse d’une nouvelle municipalité et de sa guerre aux "pauvres")
  • "Driving while black"
    (de quoi Ferguson est-il le nom ?)
  • "Disquette de l’économie : la baisse tendancielle du taux de profit"

Ainsi que quelques Class N’ Cass tout au long du journal, revenant sur des épisodes de la lutte des classes qui nous ont fait rêver ces derniers temps...

Edito

De l’édito à l’outro…

On emmerde votre unité nationale !

Parce que « l’unité nationale » sera toujours celle de la bourgeoisie. Elle sous-entend que nous aurions des intérêts communs, ce qui est faux.

Parce que derrière ce terme se cache la préparation de la guerre. En 1914, cette unité a permis dans un même processus la mort du mouvement ouvrier et celle de millions de prolétaires, s’entretuant pour les intérêts de quelques bourgeoisies nationales impérialistes.

Parce que dans le contexte actuel elle signifie légitimer la politique coloniale occidentale et la guerre que le capital mène de manière internationale : celle contre les prolétaires, quelles que soient leur couleur ou leur religion.

Parce que cela va surtout entraîner une hausse cumulée du racisme, de l’islamophobie et de l’antisémitisme qui arrange bien le pouvoir. Et bien sûr un renforcement du sécuritaire…

Parce qu’on emmerde aussi Daesh, Boko Haram et consort. Ces espèces de réactionnaires de tous les fronts qui perpétuent massacres et esclavagisme partout où ils passent. La réponse la plus cohérente actuellement revient non pas à soutenir les puissances occidentales mais bien les Kurdes du Rojava qui, depuis bien longtemps, luttent seuls contre tous ces ennemis du prolétariat et pour leur propre émancipation.

Parce qu’on n’oublie pas que tout cela est le résultat d’un système. Que ces mêmes groupes islamistes n’auraient existé sans l’appui occidental d’un temps, l’écrasement par ce dernier des forces « progressistes » d’ici et de là-bas et surtout l’impérialisme constant mené partout où des intérêts économiques sont présents au nom de la liberté.

Parce qu’il est normal d’être choqué par ces assassinats. Mais comme il est normal d’être choqué lorsque la police tue un Noir ou un Arabe de manière régulière en France. Nous sommes donc aussi choqués quand la foule applaudit les forces de l’ordre !

Parce que nous ne défileront jamais derrière le pouvoir, quelle que soit l’émotion de la situation, qu’ils savent si bien utiliser. Et encore moins lorsque ce dernier est accompagné par tous les plus gros pourris de la Terre !

Parce qu’on avait plus de place dans ce journal. Seulement ces quelques lignes éditoriales pour venir cracher notre dégoût des événements actuels. Et parce qu’on a encore 20000 autres raisons d’avoir la haine…

P.-S.

Comme d’habitude le journal est disponible au Kiosk
(3 rue escoussières à Arnaud Bernard, de 17 à 20h le lundi et le vendredi)
Egalement dans quelques librairies (Floury Frère, Terra nova...).
Et lors de manifestations, de certains jours de marché ou encore certains jours à la fac du mirail...
Mais il est aussi bien sur possible de nous contacter directement pour en avoir : badkids@riseup.net
(Si certains anciens numéros vous intéresse n’hésitez pas non plus)

Et enfin vous pouvez aussi vous rendre sur notre site internet http://badkids.noblogs.org/
pour le lire directement en PDF ( mais c’est galère )

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