À l’inverse des comités de quartier auto-désignés comme représentants de tous les habitants, nous voulons un voisinage solidaire avec celles et ceux qui doivent affronter une violence sociale quotidienne. La violence c’est l’exclusion, c’est l’isolement, c’est l’indifférence, c’est cacher la misère et la pousser sur le palier du voisin.
Nous remercions les joyeuSEs perturbateurICEs venuEs troubler cet apéritif nauséabond et qui ont ainsi montré que le quartier ne se résume pas au visage de la haine bien-pensante, de la peur et du repli sur soi. Dans plusieurs médias, l’adjoint au maire chargé de la sécurité, Olivier Arsac, les traite de fascistes et les compare à une milice d’extrême droite. Nous lui répondons : c’est l’hôpital qui se fout de la charité !
À l’issue de l’intervention, ce sont trois personnes trans qui ont été menottées, violentées, humiliées et emmenées par la police venue en grand nombre.
Une personne interpellée, habitante des Minimes, est sortie du commissariat le lendemain soir, une autre, blessée par la police, est sortie mercredi, et la dernière a dû passer en comparution immédiate le même jour après une longue garde à vue. Son procès a été ajourné, elle comparaîtra le 15 octobre.
Les voix sont de plus en plus nombreuses à s’élever contre les politiques d’aseptisation et de guerre aux pauvres menées depuis longtemps à Toulouse et encore intensifiées par le nouveau maire, Jean-Luc Moudenc.
Faisons-les entendre !
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