L’avortement un droit à défendre partout et par toutes !

Appel à se retrouver lundi 28 novembre 18h30 métro Jean Jaurès, à l’occasion de la journée internationale pour le droit à l’avortement

Dans beaucoup de pays où l’extrême droite est arrivée au pouvoir, le droit des femmes de pouvoir avorter est immédiatement mis en cause. Là où le droit n’est pas encore acquis, les possibilités de faire avancer les capacités pour les femmes de choisir d’avoir ou non un enfant, disparaissent ou sont extrêmes difficiles.

Ce droit est essentiel dans le chemin d’émancipation, de liberté et d’autonomie des femmes. Elles sont en lutte en Argentine, au Brésil, en Hongrie, en Pologne, aux USA et partout ailleurs là où leurs droits sont bafoués ou menacés.

En France 5000 femmes partent à l’étranger chaque année pour avorter parce qu’elles ont dépassé les délais légaux. En effet, en France, une femme a seulement 12 semaines pour avorter. Avec la fermeture des frontières et le contexte de crise sanitaire, ses difficultés pour accéder à l’IVG ont été majorées.

Faire respecter notre droit à l’IVG est rendu chaque année plus difficile du fait du fait des mesures d’austérité économique qui ont provoqué de la fermeture de nombreux centres d’Ivg : les restructurations hospitalières et la fermeture des maternités de proximité ont un impact direct sur l’accès des femmes à ce droit.

Il est également encore aujourd’hui difficile de trouver des professionnel.les pour pratiquer l’ivg car elle est encore considérée comme un acte médical à part . En effet, au delà de la clause de conscience générale s’appliquant aux médecins pour tout acte médical (qui leur permet de refuser telle ou telle pratique), l’IVG est concernée par une clause de conscience spécifique. Certain.es professionnel.les qui ne pratiquent pas d’IVG refusent d’orienter les patientes vers d’autres médecins, alors que la loi les y oblige..

Et on interdit aux sages femmes de pratiquer des IVG instrumentales (non médicamenteuses)
Par ailleurs, les jeunes n’ont pas toujours accès aux informations qui leur permettraient de faire valoir leurs droits. La loi Aubry du 4 juillet de 2001 prévoit 3 heures d’information sexuelle obligatoire, chaque année pour chaque niveau de scolarité mais celle-ci n’est pas appliquée.

Il est urgent que ça change !

Nous voulons que les délais légaux pour avorter soient harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe,
Nous voulons la suppression de la double clause de conscience sur l’IVG pour les professionnel.le.s de santé
Nous voulons que les femmes puissent décider de la méthode employée pour leur IVG.
Nous voulons que les sages femmes puissent pratiquer des IVG instrumentales
Nous voulons la réouverture des centre d’IVG (CIVG) fermés.
Nous voulons des moyens financiers pour les CIVG et les centres de planification pour qu’ils soient accessibles à toutes sur l’ensemble du territoire..
Nous voulons que soit effective l’éducation à la sexualité de 3h par an dans tous les établissements scolaires, prévue dans la loi de du 4 juillet 2001 soit effective.
Une proposition de loi a été déposée à l’Assemblée nationale de façon transpartisane pour augmenter de deux semaines les délais et supprimer la double clause de conscience. Nous soutenons cette proposition de loi qui sera débattue le 8 octobre.
Nous sommes solidaires de toutes les femmes qui dans tous les pays se battent pour conserver ou conquérir le droit à l’avortement. Leur combat est le nôtre !

RDV le lundi 28 septembre à 18h30 au Métro Jean Jaurès

Collectif 31 Droit à l’avortement

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  • 27 septembre 2020

    Un droit pour toustes...des personnes trans (mec trans, personnes transmasc, non binaires, etc) avortent aussi..merci de ne pas nous oublier et nous invisibiliser...la société s’en charge déjà assez alors si le féminisme continue... une personne trans et féministe

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