Vive les veilles de journées internationales

En ce 7 mars 2018, veille de journée internationales de droit des f…, pardon,
de journée internationale contre les violences sexistes ; on s’est dit
qu’on avait envie de digérer entre minuit et deux plutôt que d’attendre
la ballade du lendemain midi entre Arnaud Bé et François Vé. Un peu de peinture qui fait psssshiiiiiiiiiit, des banderoles de taille raisonnable et une rocade… des outils de base pour rappeler quelques fondamentaux :

Youpi, c’est de nouveau la veille d’une journée internationale !

En ce 7 mars, veille de journée internationales de droit des f…, pardon, de journée internationale contre les violences sexistes ; on s’est dit qu’on avait envie de digérer entre minuit et deux plutôt que d’attendre la ballade du lendemain midi entre Arnaud Bé et François Vé.

Un peu de peinture qui fait psssshiiiiiiiiiit, des banderoles de taille raisonnable et une rocade… des outils de base pour rappeler quelques fondamentaux :

En 2018, la transphobie, le racisme et l’islamophobie d’État tuent toujours.

En 2018, quand des meufs se font tuées par leur conjoint les médias parlent de crimes passionnels et pas de meurtre/féminicide Lire

En 2018 les bars-espaces officiellement tenus et fréquentés par des violeurs et/ou transphobes avérés ne désemplissent pas … Le Filochard t’es dans le viseur, Mix’art t’es pas en reste !

En 2018, l’accès au choix de contraception et d’IVG* est toujours un sujet de Lutte en France, en Europe, et ailleurs : sororité avec les féministes d’Italie alors que les fachos 5 étoiles ont maintenant leur cul calé dans les fauteuils de l’assemblée !!!! voir le film documentaire "Les croisés contre attaquent" sur les groupes anti IVG en Europe, avec un focus sur l’ Italie

En 2018, si environ 1 personnes réfugiées sur 3 en France sont des meufs, très peu sont identifiées et réellement accueillies dans les réseaux de soutien.

En 2018, il y a toujours des appels au 8 mars « féministes » qui parlent de système prostitutionnel renforçant le fantasme d’un système qui n’est pas la réalité de tou-te-s les travaill-eur-euse-s du sexe et cela les exclut de fait des mouvements.

En 2018, le féminisme d’État sert d’alibi au renforcement des contrôles policiers, à l’islamophobie, au racisme et à la justice de classe (campagnes étatiques ciblant le harcèlement de rue plutôt que le harcèlement au travail)

En 2018, dans un système blanc-cis*-hétéro patriarcal, nos journées ne sont pas remplies des mêmes vécus d’oppression.

1 PÉAGE FRAUDE = 1 IVG HORS DÉLAIS OFFERTE !

1 JOURNÉE SALARIALE = DOUBLE JOURNÉE CIS/HÉTÉRO PATRIARCALE

FIÈRES VÉNÈRES, PAS PRETES A SE TAIRE !

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  • 1er avril 2018

    "En 2018, il y a toujours des appels au 8 mars « féministes » qui parlent de système prostitutionnel renforçant le fantasme d’un système qui n’est pas la réalité de tou-te-s les travaill-eur-euse-s du sexe et cela les exclut de fait des mouvements."
    J’avoue que j’ai dû mal avec votre position. Je suis sénégalaise et pour moi lutter contre le système prostitutionnel n’est pas lutter contre les travailleuses.eurs du sexe. Au Sénégal, ou du moins dans la région de Thiès, on distingue les "prostituées" qui subissent le système prostitutionnel (exploitées par des réseaux de trafiquants d’être humain et en particulier des femmes et des enfants, ou qui fuit la misère) et les "travailleuses.eurs du sexe" qui choisissent de faire de la prostitution leur métier. Les premières sont clandestines et exploitées. Les secondes sont déclarées et ont des carnets de suivi sanitaire. Ah oui il y a aussi le phénomène du "Mbaraan"...

    A ne revendiquer que les travailleuses.eurs du sexe, j’ai l’impression que vous oubliez tou·te·s mes consoeurs qui sont arrivé·e·s en Europe via des réseaux et contre leur gré ou alors en leur ayant promis des métiers d’aide à la personne et qui, pour moi, sont "prostitué·e·s" (parce que contre leur gré) et qui sont pour la plus part celles que j’ai vu le long du canal quand je suis arrivée à Toulouse ...

    Donc pour moi, dire que l’on est contre le système prositutionnel n’est pas être opposée aux travailleuses.euses du sexe. C’est être opposé à un système qui exploite, viole, et vend des femmes et des enfants.

    Penda D.

  • 24 mars 2018

    Bonsoir les filles,

    Vous vous souvenez quand j’ai été amené·e à l’hopital après une oreille pétée et des contractures au cou et d’épaule. Quasiment 1 an après, j’ai encore des séquelles à l’oreille (douleurs chroniques, accouphènes, 15 à 25dB de pertes dans certaines fréquences), et à l’épaule (je viens de finir la kiné). Le gars m’a traité de mec et a fait plusieurs allusion à ma bite supposée (transphobie donc) et m’a blessé·e occasionnant 3j d’ITT. Ça faisait suite à des dessins que j’avais recouvert qui faisaient l’apologie du viol (c’est en tout cas mon jugement). Violence transphobe disproportionnée d’un gars que je ne connaissais pas encore (à priori « Gunther » d’après des témoins). A-t-il été viré ? Y’a-t-il eu au moins une gestion avec lui et moi ? Non. Depuis, je ne suis jamais revenu·e

    Bonne soirée

    Camille

  • 24 mars 2018

    J’ai été agressée à Myrys l’année dernière. J’ai vu des gars se vanter d’être plusieurs à être passés sur une fille qui avait pris alcool et prods (la femme en question ne souvenant de rien).

  • 21 mars 2018

    Une réponse de Mixart Myris digne d’un expert en communication.
    En tant que gestionnaires d’un lieu qui brasse autant de monde et d’argent, je pense que c’est à vous d’informer votre public sur ce que vous avez mis en place, concrètement, pour lutter contre le sexisme et la transphobie.
    "Nous luttons au quotidien pour ÉVITER violences et propos sexistes, homophobes, racistes et/ou transphobes" !!! C’est quoi cette langue de bois ? Vous luttez pour éviter les propos de qui ? De vous mêmes ? Ca doit pas être facile. Ou bien vous baillonnez tous les connards qui entrent dans Myrys ? Eh bah non, je vous apprends rien, les propos on se les prendra dans la gueule malgré vos "bonnes intentions".
    La question n’est pas d’éviter quoi que ce soit. Vous gérez un espace mixte qui accueille des milliers de personnes. Assumez le fait que c’est un espace violent, sexiste, transphobe, homophobe, raciste. Comme tout le reste de la société, avec ses spécificités en tant qu’espace festif, c’est-à-dire propice à la drague relou, au harcèlement, à se faire dévisager par tout le monde quand on n’a pas une expression de genre normale, aux gent.e.s sorties de nulle part qui te demandent l’heure juste pour entendre ta voix "bizarre", à la piste de danse monopolisée par les mecs cis, aux insultes, aux remarques...
    La question que je me pose c’est : qu’est-ce que vous faites de ça à part vous féliciter sur vos bonnes intentions et "programmer des spectacles" ?
    Remuez vous mêmes votre merde SVP au lieu de faire plus culpabiliser des personnes qui se sont faites aggresser.

  • 14 mars 2018

    Bonjour,

    Nous sommes artistes et faisons partie du collectif mix’art myrys et nous ne comprenons pas pourquoi vous nous assimilez à des transphobes ou à des violeurs ?
    Nous luttons au quotidien pour éviter violences et propos sexistes, homophobes, racistes et/ou transphobes. Nous programmons régulièrement des spectacles, des soirées & des expositions engagées contre les discriminations et/ou les oppressions.
    Si vous avez des faits sexistes, violents, homophobes ou transphobes qui vous ont été rapportés merci de nous les faire parvenir afin que nous améliorons les conditions d’accueil et de vie sur le lieu.
    Nous restons vigilant(e)s au quotidien sur ces sujets !

    Elodie, Julie, Isa & Annlor pour Mix’Art Myrys.

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