Le collectif AutonoMIE s’interroge : jusqu’où ira le parquet de Haute Garonne dans son acharnement contre les mineur-es isolé-es étranger-es (MIE) ? Alors que des inquiétudes se font entendre quant à la montée du Front National et à sa possible victoire dans les urnes, ses idées et ses valeurs sont déjà bien en place au cœur de nos institutions. A Toulouse, les MIE en payent le prix fort.
Mineur-es isolé-es étranger-es
Les mineur-es isolé-es étranger-es ont un message à faire passer
Lundi soir (17 avril) à la Chapelle a eu lieu une soirée de soutien à AutonoMIE animée par les 49 mineur-es isolé-es étranger-es du collectif. Leurs prises de parole ont été enregistrées.
Soirée de soutien à AutonoMIE lundi soir à la Chapelle
Lundi soir, les mineur-es isolé-es étranger-es du collectif AutonoMIE animeront une soirée de soutien à la Chapelle. Au programme : bouffe et prises de parole.
Un an que le collectif existe et jamais il n’a été si nécessaire. Car devant la fuite en avant du Conseil Départemental et de la préfecture qui n’hésitent plus à envoyer des mineurs en prison pour faire peur et tarir les flux migratoires, la solidarité est notre seule arme !
Venez nombreux-ses ! [AutonoMIE
Soirée Relâche à La Chapelle TAFTA et CETA
Soirée Relâche pour la sensibilisation sur les traités commerciaux TAFTA et CETA le 10/04 à partir de 18H . Edito, projection, débat. Repas solidaire en faveur de l’association Autonomie.
[AutonoMIE] Cagnotte pour permettre à 22 mineurs isolés étrangers de faire authentifier leur acte de naissance
Nous, le collectif AutonoMIE, lançons une cagnotte pour financer les démarches administratives de 22 mineurs isolés étrangers auxquels l’Etat refuse, sur des bases racistes, l’accès à l’Aide Sociale à l’Enfance.
« L’Angleterre, il faut que t’oublies. » Entretien avec une travailleuse d’un CAOMI
Fin octobre, les quelques 6 500 habitant-es de la jungle de Calais furent évacué-es par bus dans 280 Centre d’Accueil et d’Orientation dispatchées dans toute la France. Aux mineur-es voulant rejoindre leur famille en Angleterre, gouvernements français et britanniques ont promis un passage rapide de l’autre côté de la Manche après simple étude du dossier. Rétention d’information, pression, isolement... Comme nous le décrit une personne ayant travaillé un mois dans un CAOMI (MI pour mineur·es isolé·es) d’Ariège, la réalité est toute autre.
On achève bien les mineur·es isolé·es étranger·es
L’Etat français a un problème avec les mineur·es isolé·es étranger·es. Avant d’être des étranger·es, ce sont des mineur·es, à ce titre protégé·es par la Convention internationale des droits de l’enfant que la France a promulguée il y a maintenant 28 ans. Alors, pour faire de ces enfants des sans-papiers comme les autres, l’Etat n’hésite pas, depuis juillet dernier, à les enfermer dans des centres, les DDAEOMIE, où des éducateur·ices zélé·es ont pour mission de déclarer majeur·es au moins 80% d’entre elleux. Et pour cela, toutes les méthodes sont bonnes : interrogatoires, menaces, humiliations, comptage de dents, test osseux... Si bien que ces jeunes, qui ont survécu à l’enfer de la traversée, deviennent en France des candidat-es au suicide. Jean, 16 ans, originaire du Cameroun, a accepté de témoigner.
[AutonoMIE] Projection et bouffe de soutien
Lundi 23 à la Chapelle aura lieu une soirée de soutien organisée