Suite à la manifestation du 12 mai contre la loi travail à Toulouse, la BAC n’a pas hésité à aller tabasser et interpeller jusque dans les rames du métro à François Verdier. Avec la complicité de Tisséo, l’exploitant du réseau de transports en commun toulousain.

A l’annonce du recours au 49.3, un appel à rassemblement a circulé en masse. Au Capitole, la réaction populaire a été à la hauteur de l’affront gouvernemental : plusieurs heures de manifs sauvages ont transformé les rues du centre-ville en rivières de rage.

Le 1er mai, on a fait sa fête au travail, on a travaillé au désordre, et on a été une population active contre l’État capitaliste et policier.
Et pourtant on transforme les pavés en munition,
Les murs en expression,
La bière en cocktails et l’habit noir en costume de joie,
Pour jour de fête.

Dimanche 8 mai a eu lieu la deuxième opération péage ouvert depuis le début du mouvement contre la loi "Travaille !" Résultat des courses : 2000€ de récoltés pour la caisse de grève ! Et c’est toujours ça que Vinci n’aura pas...
Le CAMé (Collectif AutoMédia étudiant) revient en mots et en images sur cette action.

Je voulais relater une histoire désormais banale d’abus policier réalisé en marge d’une manifestation contre la loi travail. Je ne dirai pas la ville, ni le jour, pour des raisons évidentes, mais sachez que ce type de situation se produit en marge de presque toutes les manifs sauvages.

La lutte continue au TNT avec cette réunion particulièrement importante ce lundi matin.

Oublier la police pour la contourner, l’éviter, la dépasser, s’en défaire plus que la défaire. Quelques réflexions pas forcement très originales sur le rapport que nous impose le maintien de l’ordre.

Nous relayons le message d’étudiantEs des Beaux-Arts qui ont installé une tour en bambou mardi soir place du Capitole.

Partout l’extrême droite a tenté de s’immiscer dans les assemblées de Nuit Debout au point de susciter une excellente brochure sur ses nouveaux visages et masques : mais dans quelques villes comme à Bordeaux ou à Blois, les néofascistes ont été repéré-es dès le début et chassé-es comme le raconte le collectif bordelais antifasciste Pavé Brûlant.

Compte-rendu subjectif des manifs du 3 mai et de l’occupation du McDo au Capitole, contre la loi travail et son monde.