"Rappelons-nous que dans les premiers moments, on ne parlait que d’un corps découvert dans la foret. On apprendra plus tard que le parquet, la direction de la gendarmerie et le gouvernement savaient déjà ce qu’il s’était passé puisque les gendarmes avaient quelques instants après sa mort
ramassé le corps de Rémi."
Communiqué de l’avocat de la faille Fraisse.
Violences policières
D’où vient la grenade qui a tué Rémi ? Proposition stratégique pour la suite
Rémi a été tué par la police dimanche 26 octobre d’un tir de grenade offensive. Ce qui lui est arrivé aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre nous, n’importe où. Quelques jours plus tard, dans la nuit du jeudi 30, dans les quartiers nord de Blois, un jeune homme a été éborgné par un flashball républicain. Samedi à Nantes un manifestant prend un tir de flashball en pleine face qui lui arrache le nez. Combien de fois encore faudra-t-il que l’histoire se répète ?
Une proposition trouvé sur le site ZAD-nadir.org
Compte rendu succinct de la manifestation toulousaine en hommage à Rémi Fraisse
Samedi 1er novembre, 2000 personnes se sont réunies à Toulouse pour faire acte de leur colère suite à l’assassinat par la police d’un manifestant à Sivens samedi 25 octobre. 2000 personnes déterminées à ce que leur colère et leur tristesse ne passent pas inaperçues. Bien évidemment les pouvoirs publics ont cherché à empêcher cette démonstration non sans peine, s’en sont suivi 3 heures de protestation éparses dans la ville et de violences policières.
Un homme mutilé par un tir de Flashball à Blois.
Lors d’affrontements avec la police dans une ZUP le 30 octobre au soir, un blésois a reçu un tir de flashball dans l’œil, qu’il a perdu. La nouvelle a été suivie par un large déploiement policier dans le quartier et quelques manifestations de la colère des habitants. Quelques rappels sur le systématisme des violences policières envers les habitants des quartiers populaires.
Rémi a été tué par la police, appel à manifester ce vendredi 31/10 et samedi 1er novembre à Toulouse
Reçu par mail nous relayons cet appel à joindre la manifestation annoncée samedi 1er novembre à Toulouse (départ 15h place du Capitole). Appel aussi à manifester ce soir au départ de la place Arnaud Bernard à 18h, dans la continuité des rendez-vous quotidiens appelés depuis mercredi.
Finissons-en avec le projet de barrage et les crimes de la police
Ces deux derniers mois, au Testet, nous avons vu le visage odieux de « l’aménagement du territoire », nous avons vu les débardeuses travailler inexorablement derrière des rangs des gardes mobiles repoussant les opposants, derrière des nuages de gaz lacrymogènes, au milieu du bruit des grenades[...] Ils créent du vide, et ce vide, ils le défendent avec la violence séculaire dont ils sont capables, jusqu’à tuer.
Manifestation Samedi 1er novembre, 15h place du Capitole
Testet : Échos de la guerre en cours
Texte repris sur le site squat.net
Dans le brouillard ambiant on ne peut faire l’impasse sur quelques questions évacuées du débat public par les médias dominants et leur logique du spectacle permanent...
De la Palestine à Sivens (France)
L’association « Les AmiEs de Tarabut » (LAT), association française de soutien au mouvement anticolonialiste Juifs/Arabes Tarabut/Hithabrut (Tarabut) implanté en Israël/Palestine de 48, a une histoire avec le département français du Tarn. La proximité étant un facteur des émotions, c’est avec évidence que nous tenons à adresser nos pensées à celles et ceux pour qui Rémi Fraisse était vraiment un proche.
A l’émotion nous tenons à ajouter quelques réflexions.
Mort de Rémi : et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?
Samedi soir, sur le chantier du barrage de Sivens, aux alentours de 2h du matin, Rémi est mort. Pour celleux qui ont été présent-e-s ces six derniers mois au Testet, pour celleux qui ont été des batailles de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes, pour celleux qui au moins une fois se sont retrouvés face à une ligne de flics, une évidence s’impose : ni bavures, ni « mort suspecte », nous parlons ici d’assassinat.
Samedi soir, Rémi est mort après une longue journée d’affrontements. La veille, (...)
Un homme est mort … encore une fois !
Non monsieur Carcenac, Rémi Fraisse n’est pas bêtement mort pour des idées. Il est mort des pratiques régulières des forces de l’ordre. L’arsenal militaire de celles-ci, flashball, grenades de toutes sorte, taser mais aussi clés de contention et autres « procédures d’immobilisation » mutilent et tuent depuis longtemps. Tellement longtemps...
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