Sauver les apparences quand les faits vous échappent, c’est ce à quoi s’emploient Philippe, Borne et Véran. Sommés par le château de remettre tout en marche, ils occupent sans compter presque tous nos écrans. « Masques et tests manquent ? C’est bien embarrassant. Vite ! publions une carte des départements. Génératrice de stress, c’est l’intention qui compte. Croyez-nous sur parole, elle sera prête à temps. Comme nous aimons la presse, se trouvent à notre adresse les meilleurs « fact-checking » sur le confinement. Cette sélection vous choque ? Vous la dites orientée ? Montrez-nous vos papiers ! Quittez Bure prestement ! »
Analyse et Mémoire
Confiné·e·s : pour renverser le capitalisme, prenons le temps de nous organiser et de nous fédérer !
Le collectif Laisse Béton, qui avait appelé à une manifest’action le 29 février à Nantes contre les projets destructeurs, inutiles du grand Ouest, appelle au développement de Zones d’Autonomie Définitives pour libérer des espaces de l’emprise capitaliste. Pour résister aux attaques à venir, il sera nécessaire de coordonner aussi bien les zones à défendre que les épiceries solidaires. En nous reliant, nous pourrons renforcer notre autonomie. Alors prenons le temps de l’organisation, de la construction d’outils pour renforcer nos alternatives radicales de sortie du capitalisme !
Grossophobie, Discriminations et Fichage en temps de pandémie
Cet article du collectif toulousain Luttes des Gras.se.s vient vous parler de la grossophobie en temps de pandémie avec le témoignage d’une employée de mairie et une analyse sur les biais grossophobes des études sur le Covid-19.
Il est également disponible sur leur site luttesdesgrasses.com.
La solidarité est une arme ?
Quand le gouvernement a annoncé l’isolement généralisé face à l’épidémie de covid-19, la question de la situation des personnes les plus en galères sur Toulouse et alentours s’est posée. Sous le slogan "notre solidarité n’est pas confiné" s’est organisé un réseau d’aide pour pallier aux besoins de premières necessités.En quelques mots, il s’agit de plus de 1600 personnes qui trouvent un plus à leur quotidien grâce à la mobilisation de plus d’une dizaine de points de collecte . Plus de 40000 euros récoltés via des dons et toute une série d’efforts pour avoir accès au dispositif existant (banque alimentaire) pour constituer un stock suffisant contre l’avis de la préfecture. L’ensemble des dons étant néttoyé afin d’assurer un maximum de sécurité sanitaire. Cette action pose néanmoins toutes une série de question.
La crise sanitaire comme outil de domestication
Ce texte a été publié le 3 avril 2020 par la Biblioteca Social Contrabando de Valencia en Espagne, un mois après que l’OMS déclarait que le COVID-19 passait d’épidémie à pandémie, et quinze jours après que le gouvernement espagnol décrétait l’état d’urgence et le confinement de la population. Alors que seules les informations des institutions gouvernementales, sanitaires et policières étaient reléguées par les médias, déconstruire le discours officiel sur la pandémie est apparu comme une nécessité : en même temps qu’était annoncée la catastrophe sanitaire pointait l’impossibilité d’énoncer toute critique. Il ne s’agit pas de mettre en doute le virus et son origine biologique – ce qui est un leurre pour dévier notre attention – mais de faire la distinction entre la pandémie et sa mise en scène, entre la menace de la contagion et son instrumentalisation par l’État pour s’assurer un contrôle social total. La crise sanitaire n’est-elle pas une aubaine pour l’État et le Capitalisme ?
Dénégations. Dénégation et radicalité : une hypothèse ou quand le Chat Botté réduit l’ogre en souris..
Chaque événement démesuré voit naître ses détracteurs et ses réducteurs. Ils considèrent (comme le Chat Botté de la fable qui mange l’ogre après l’avoir réduit en souris) que réduire la représentation de ce qu’il se passe pour le mettre à sa portée serait en mesure de donner les moyens de triompher sur ce qui terrifierait, si toutefois on le regardait dans toutes ses dimensions. Ce triomphe obtenu au nom de la peur condamne à l’impuissance et la pandémie de Covid-19 qui est en train de se répandre sur la planète ne fait pas exception à la règle. Elle aussi a ses réducteurs et ses détracteurs. Pourtant il y a bien des choses à redire, à contester, à attaquer face à ce qui se passe, ne serait-ce que l’État et le capitalisme. Mais L’Histoire pousse parfois les adeptes de la perplexité dans le grand bain, et les salariés contraints de continuer à travailler avec le virus comme les émeutiers de la faim ou les révoltés de l’enfermement n’ont pas besoin de dénier la réalité du virus ou de réduire la pandémie à une taille moins effrayante pour se révolter et lutter à la fois contre le virus et contre les modalités de sa gestion par le pouvoir.
Nosotros journal confiné
Journal du groupe anarchiste du Comminges
Complément sur l’appel à lutter contre l’A69
L’autoroute Castres-Toulouse n’est pas un scandale, elle est une incarnation de la rationalité du monde capitaliste. Ce texte vient apporter des éléments à propos de l’appel à créer un collectif, lancé le 14 avril .
En mai, fais ce qu’il te plaît : un appel au conflit
Ici nous pouvons aisément réaliser que le gel hydroalcoolique sert aussi bien à se désinfecter les mains qu’à allumer des incendies.
En d’autres termes que nous n’avons pas besoin des directives de l’état pour prendre soin de nos proches, et, une fois réglée la question de la survie, nous n’avons rien de mieux à faire que de sortir traîner à l’affût d’un mauvais coup, nous avons plus que jamais besoin de vengeance et d’amitiés réellement vécues.
Maintenant que nous sommes pris dans ce (...)
Comment s’organiser en ligne ? Une brochure pour lutter !
En peu de temps, le virus Covid-19 a complètement changé l’organisation de nos luttes. L’incertitude est grande, personne ne sait ce qui nous attend ensuite. Une chose est sûre, les plus précaires sont toujours plus exploité·es et l’étau sécuritaire se ressert encore plus. Face à cela, s’organiser devient encore plus vital. Même si une partie de l’organisation de l’activisme se faisait déjà à distance depuis longtemps, les réunions physiques, en petit comité ou en Assemblée Générale restaient pourtant le lieu privilégié des prises de grandes décisions. Face à l’impossibilité de maintenir ces réunions physiques, nous souhaitons transmettre ici notre expérience d’une organisation 100% à distance grâce à des outils libres qui garantissent au mieux possible notre sécurité et celle de nos camarades.
Ceci n’est pas une crise
On fait dialoguer J.C Dusse avec M. Foucault, George Orwell et George Abitbol, pour voir ce que cette "crise" du Covid 19 révèle de notre société, dans son rapport aux marges. On aborde la question de l’ordre, de son maintien, de ses techniques. Le tout avec l’appui décisif de Coluche et de l’amicale des Pangolins tonkinois. Pas clair ? c’est normal. Il ne vous reste qu’à lire l’article, ou pas.
Podcast - Les ségrégations scolaires à Toulouse
C’est quoi les ségrégations scolaires ? Comment se manifestent elles à Toulouse ?
Y voir plus claire entre mixité sociale, ségrégation économique et réussite scolaire !
priso-corps
Une prise au corps. Voilà ce que ça me fait. La peur d’abord. Une peur terrible, corporelle, comme un étau sur le cœur, de refiler ce truc à ma grand-mère avec qui je vis. De la contagier. De la tuer. Ce truc que je ne vois pas, que je ne comprends pas, qui est partout et nulle part. Comment vivre ensemble sans contact ? Je n’ai jamais eu les mains aussi propres mais le savon n’enlève pas la peur. Quelle peur d’ailleurs ? D’où vient cette phobie de la maladie, cette hystérie collective (...)
Nous sommes toustes très anxieux.euses
six thèses sur l’anxiété et pourquoi elle entrave concrètement le militantisme, ainsi qu’une stratégie possible pour la surmonter.
« Je suis irresponsable ! » : lettre aux bon·ne·s citoyen·ne·s si soudainement altruistes
J’ai écrit cet article comme un geste d’autodéfense intellectuelle. Je voulais réagir à l’air ambiant présent sur les plateaux télé, sur les conversations Facebook et même dans les bavardages entre ami.e.s. Une petite musique s’est doucement installée dans ma tête, me convaincant de mon propre héroïsme à rester cloîtré chez moi comme si le virus allait se répandre au moindre pas que je poserais à l’extérieur. Je trouve qu’il y a un fond de doctrine néolibérale qui doucement se répand et qui vient nous persuader de notre responsabilité individuelle dans la crise.
Le Corona ou l’État ? Ni l’un, ni l’autre !
Ces derniers mois, le coronavirus se propage. En france il a d’abord été vu comme lointain, avec un racisme dégueulasse contre les personnes asiatiques. Mais maintenant il est bien là. Et évidemment l’état se place en position de sauveur, il nous dit qu’il a la solution, qu’il faut lui faire confiance.
Contre le virus, contre la peur. Solidarité et entraide.
Pour soi. Pour les autres. Parce que la lutte doit continuer, maintenant et après. Pour foutre en l’air ce monde, mais sans précipiter la catastrophe.
Le pire des virus... l’autorité
À propos de COVID-19, délires autoritaires et le monde de merde dans lequel on vit...
Podcast - Muséum (blanc ?) de Toulouse
PODCAST - Le Muséum (blanc ?) de Toulouse. Y voir clair entre anthropologie, rapports de domination et schémas coloniaux
[Morbihan] Le COVID-19, le réseau de pouvoir et l’Etat d’exception, trop de virus !
Nous republions ici un texte d’analyse du Collectif Morbihan Ecologiste Résistance (M.E.R.) publié le 6 mars par Expansive.info, sur l’état d’exception imposé depuis le 1er mars dans le Morbihan.
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