Deux mois de confinement. Notre patience est à bout et la colère envers ce système s’en mêle. Travailleuses, chômeurs, galériennes et exploités, nous n’avons pas chômé pendant ces mois d’assignation à résidence généralisée. Nous avons compris que le capitalisme tue plus que le virus, que sous prétexte d’état d’urgence sanitaire des mesures autoritaires et pro-capitalistes sont là pour nous exploiter d’avantage et tenter de nous faire courber l’échine. Mais comme pendant les mois de lutte Gilets Jaunes, nous ne lâcherons rien. Des solidarités sont possibles et nécessaires, notre rage prendra de nouvelles formes de lutte et nous ferons tout pour ne pas revenir à la « normalité » d’avant.
Santé - soins
Opération « manif gestes barrières »
Ni la direction, ni le gouvernement n’ont l’intention de satisfaire les revendications des hospitalier.e.s.
Lundi 11 mai 2020 vous ne confinerez pas notre colère.
La Gazette des confiné·es #12 - Autonomie alimentaire, contrôle de l’info et carte tricolore
Sauver les apparences quand les faits vous échappent, c’est ce à quoi s’emploient Philippe, Borne et Véran. Sommés par le château de remettre tout en marche, ils occupent sans compter presque tous nos écrans. « Masques et tests manquent ? C’est bien embarrassant. Vite ! publions une carte des départements. Génératrice de stress, c’est l’intention qui compte. Croyez-nous sur parole, elle sera prête à temps. Comme nous aimons la presse, se trouvent à notre adresse les meilleurs « fact-checking » sur le confinement. Cette sélection vous choque ? Vous la dites orientée ? Montrez-nous vos papiers ! Quittez Bure prestement ! »
Grossophobie, Discriminations et Fichage en temps de pandémie
Cet article du collectif toulousain Luttes des Gras.se.s vient vous parler de la grossophobie en temps de pandémie avec le témoignage d’une employée de mairie et une analyse sur les biais grossophobes des études sur le Covid-19.
Il est également disponible sur leur site luttesdesgrasses.com.
La crise sanitaire comme outil de domestication
Ce texte a été publié le 3 avril 2020 par la Biblioteca Social Contrabando de Valencia en Espagne, un mois après que l’OMS déclarait que le COVID-19 passait d’épidémie à pandémie, et quinze jours après que le gouvernement espagnol décrétait l’état d’urgence et le confinement de la population. Alors que seules les informations des institutions gouvernementales, sanitaires et policières étaient reléguées par les médias, déconstruire le discours officiel sur la pandémie est apparu comme une nécessité : en même temps qu’était annoncée la catastrophe sanitaire pointait l’impossibilité d’énoncer toute critique. Il ne s’agit pas de mettre en doute le virus et son origine biologique – ce qui est un leurre pour dévier notre attention – mais de faire la distinction entre la pandémie et sa mise en scène, entre la menace de la contagion et son instrumentalisation par l’État pour s’assurer un contrôle social total. La crise sanitaire n’est-elle pas une aubaine pour l’État et le Capitalisme ?
Dénégations. Dénégation et radicalité : une hypothèse ou quand le Chat Botté réduit l’ogre en souris..
Chaque événement démesuré voit naître ses détracteurs et ses réducteurs. Ils considèrent (comme le Chat Botté de la fable qui mange l’ogre après l’avoir réduit en souris) que réduire la représentation de ce qu’il se passe pour le mettre à sa portée serait en mesure de donner les moyens de triompher sur ce qui terrifierait, si toutefois on le regardait dans toutes ses dimensions. Ce triomphe obtenu au nom de la peur condamne à l’impuissance et la pandémie de Covid-19 qui est en train de se répandre sur la planète ne fait pas exception à la règle. Elle aussi a ses réducteurs et ses détracteurs. Pourtant il y a bien des choses à redire, à contester, à attaquer face à ce qui se passe, ne serait-ce que l’État et le capitalisme. Mais L’Histoire pousse parfois les adeptes de la perplexité dans le grand bain, et les salariés contraints de continuer à travailler avec le virus comme les émeutiers de la faim ou les révoltés de l’enfermement n’ont pas besoin de dénier la réalité du virus ou de réduire la pandémie à une taille moins effrayante pour se révolter et lutter à la fois contre le virus et contre les modalités de sa gestion par le pouvoir.
Pour un 1 er mai revendicatif : Tou-te-s dans la rue le 1 er mai, confinement ou pas !
Salut à vous, ami-es, camarades,
nous sommes quelques-un-es à en avoir marre d’être confiné-es, marre des discours dominants qui cachent encore et encore la violence du système, marre d’être impuissant-es face à une dépossession aggravée de nos vies.
Alors : qu’est-ce qu’on fait le 1er mai ?
À Gap,on sera dans la rue. On espère nombreux-ses, mais qu’importe.
Lettre de parent-e d’élève pour s’opposer au retour en classe de son ou ses enfant-s
Proposition de lettre à l’attention des parents qui refusent le retour en classe de leur.s enfant.s dès le 11 mai 2020. À adapter, ou envoyer telle quelle, aux chef.fes d’établissement ou Circonscriptions (Inspections) de l’Éducation Nationale pour le 1 er degré (maternelle, élémentaire). Et pour en tenir informé le reste de la « chaîne de responsabilité », une copie peut également être transmise aux services académiques qui chapeautent l’école de.s l’.enfant.s, comme au Ministère...
En attendant la parole du messie
En attendant la parole du messie ce lundi de pâque...
l’ARS de Toulouse reçoit des œufs en pleine façade.
Contre le Coronavirus et l’opportunisme de l’État
Des anarchistes en Italie nous informent sur la propagation du virus et la mise en quarantaine.
Article initialement publié sur crimethinc à la mi-mars.
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