Nous pensions que les prisons françaises excellaient en matière d’absurdité kafkaïenne. Nous voilà détrompé.es ! L’administration pénitentiaire allemande semble bien en mesure de leur faire la leçon. Depuis son arrivée à la taule centrale de Hambourg, notre ami Loïc subit quotidiennement l’arbitraire d’un règlement où l’opacité le dispute à l’invraissemblable. Article repris de Manif-est.info

Dimanche 16 décembre, projection de "Squat, la ville est à nous" et bouffe à l’Atelier

42 personnes ont été arrêtées pendant, avant ou après la manifestation de samedi 8 décembre à Toulouse.
A priori 11 sont passées en comparution immédiate entre lundi et mardi.
Pour ce qui est des 31 autres personnes, elles ont été libérées le dimanche, certaines avec un rappel à la loi, d’autres après avoir reconnu leur culpabilité s’en sortiront avec des TIG et/ou l’obligation de participer à un "stage républicain" et pour les dernières, il semblerait qu’elle aient un procès plus tard.

L’engrenage de répression et de violences ne semble plus vouloir s’arrêter depuis quatre semaines. Le mouvement des gilets jaunes bat ainsi tous les records en nombre de gardes à vue, de personnes déferrées en justice, de milliers de grenades et balles de défense tirées sur les manifestants et de personnes estropiées. Les inquiétants « records » répressifs contre la mobilisation sur la loi travail et lors de l’évacuation de la Zad de Notre-Dame-des-Landes sont désormais désuets. Jusqu’où le gouvernement ira-t-il ?

Un tract avec quelques conseils pour se défendre et attaquer.

Réunion le mercredi 12 décembre à 19h à la chapelle

Mardi 4 décembre. Six personnes sont passées en comparution immédiate après avoir été interpellées samedi en début de soirée. Elles avaient toutes dormi à Seysses la veille, leur garde à vue de 48h étant terminé depuis le lundi soir et ayant toutes été placées en détention sur décision du Juge des Libertés et de la Détention (JLD). Toutes les personnes interpellées ont acceptées la comparution immédiate.

Un grand merci aux personnes présentes, à celles qu’auraient voulu l’être, à celles qui l’étaient de loin et qui ont soutenu la marche à distance. C’était incroyable, comme un virus dans leur système d’exploitation. On a fait trembler le goudron, hurler le vent et les voisins, on a fait peur, on a fait fureur, on était là, on n’avait pas peur, on était en furie, on n’a rien laissé aux gars cis, on a pris le temps, on a pris la rue, on a posé notre rythme, on a clamé nos chants, rappé et screamé nos sons. On était beaucoup et on a kiffé nous voir si nombreux.ses !
C’est beau dit comme ça. Mais c’est pas tout. C’était pas que ça. C’est triste, c’est révoltant, qu’il faille encore prendre les devants, encore combattre les systèmes d’oppression au sein de nos marches. Mais il est hors de question de se taire et de laisser faire.

Dans la nuit du 26 au 27 Novembre des pierres ont été jetées sur le commissariat central de Toulouse, des vitres du rez-de-chaussé ont été impactées.
En soutien à toutes les personnes subissant l’acharnement judiciaire et policier d’un système qui fait tout pour broyer leurs vies.
Face à la répression, riposte immédiate !

Pour nos édiles le Centre de Rétention Administrative est trop petit, la Police de l’Air et des Frontière pas assez présente, la Mairie demande une action policière d’ampleur sur le quartier Arnaud Bernard au ministre de l’Intérieur.