Ce texte a été publié le 3 avril 2020 par la Biblioteca Social Contrabando de Valencia en Espagne, un mois après que l’OMS déclarait que le COVID-19 passait d’épidémie à pandémie, et quinze jours après que le gouvernement espagnol décrétait l’état d’urgence et le confinement de la population. Alors que seules les informations des institutions gouvernementales, sanitaires et policières étaient reléguées par les médias, déconstruire le discours officiel sur la pandémie est apparu comme une nécessité : en même temps qu’était annoncée la catastrophe sanitaire pointait l’impossibilité d’énoncer toute critique. Il ne s’agit pas de mettre en doute le virus et son origine biologique – ce qui est un leurre pour dévier notre attention – mais de faire la distinction entre la pandémie et sa mise en scène, entre la menace de la contagion et son instrumentalisation par l’État pour s’assurer un contrôle social total. La crise sanitaire n’est-elle pas une aubaine pour l’État et le Capitalisme ?
Sécurité - Surveillance
Pour que cesse le confinement de notre lutte et de nos amitiés
Ce texte, publié sur le blog Nous sommes tou-te-s des malfaiteur-euse-s, est porté par des personnes mises en examen dans le cadre de l’information judiciaire ouverte sur des militants de Bure. Il a été rédigé par le biais de complexes allers-retours du fait de leurs contrôles judiciaires qui les obligent à « s’abstenir de rentrer en relation » entre elles. Par cette tribune, publiée également sur Reporterre et Mediapart et faisant suite à une enquête en trois volets elles souhaitent se réapproprier tant bien que mal une expression collective face à cette répression atomisante.
Confinement : En garde à vue pour une banderole contre Macron
Nous reproduisons ici le témoignage d’une colocation Toulousaine dans laquelle se trouve un·e membre de l’association Eunomia, récit d’une répression :
Pour un 1 er mai revendicatif : Tou-te-s dans la rue le 1 er mai, confinement ou pas !
Salut à vous, ami-es, camarades,
nous sommes quelques-un-es à en avoir marre d’être confiné-es, marre des discours dominants qui cachent encore et encore la violence du système, marre d’être impuissant-es face à une dépossession aggravée de nos vies.
Alors : qu’est-ce qu’on fait le 1er mai ?
À Gap,on sera dans la rue. On espère nombreux-ses, mais qu’importe.
Et après le virus ? Les périls à venir.
Résistance en ces temps d’épidémie.
Article d’analyse et de réflexion proposé par crimethinc sur les différents enjeux qui se jouent actuellement dans nos sociétés et sur ceux à venir après la crise sanitaire.
Le Corona ou l’État ? Ni l’un, ni l’autre !
Ces derniers mois, le coronavirus se propage. En france il a d’abord été vu comme lointain, avec un racisme dégueulasse contre les personnes asiatiques. Mais maintenant il est bien là. Et évidemment l’état se place en position de sauveur, il nous dit qu’il a la solution, qu’il faut lui faire confiance.
Qu’est-ce qu’on connaît de Signal ?
Dijoncter, le site dijonnais du réseau Mutu publiait au mois de décembre un article sur Signal. L’occasion de le publier par ici, quelques jours après le lancement du canal Signal de IAATA.
Signal est une bonne application de messagerie si on la compare avec des monstres comme Telegram ou Whatsapp qui appartient à Facebook. Comme tout ce qui est bon ou mauvais, il faut savoir comment et quand l’utiliser. On entend dire qu’utiliser Signal est « securisé », mais qu’est-ce que ça veut dire et quel niveau de confiance peut-on lui donner ?
Le pire des virus... l’autorité
À propos de COVID-19, délires autoritaires et le monde de merde dans lequel on vit...
Discussion publique face aux mesures de l’Etat liées au coronavirus
Depuis la découverte du coronavirus il y a trois mois en Chine, celui-ci est devenu une véritable pandémie et s’est répandu partout. Petit à petit les mesures sécuritaires tendent à être les mêmes et à se propager elles aussi : fermeture des frontières, interdiction de se rassembler à plus de X personnes, fermeture des commerces et activités non « nécessaires » (au maintien partiel de l’économie), confinement et replis chez soi… Le climat est à la peur généralisée et permet plus facilement (...)
Mets pas tes potes en zonzon, un article sur la sécurité informatique
Dans un contexte où les outils numériques jouent un rôle important pour réunir les gens et organiser des actions de groupes, il nous a semblé important de faire un énième point sur les risques que présentent ce type d’outils. Le but c’est d’avoir une lecture politique des risques numériques, pour ne pas sombrer dans la paranoïa et l’inaction, mais au contraire pour renforcer nos dynamiques collectives en adaptant nos pratiques.
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