Notre système judiciaire est à l’image de notre société : c’est-à-dire patriarcal, archaïque avec une absence de prise en considération des victimes qui fait froid dans le dos. Je commencerais par quelques rappels important : les violences conjugales prennent de multiples formes combinées ou non, elles peuvent être : économique, verbale, psychologique, physique et/ou sexuelle… elle n’est pas toujours visible quel qu’en soit la forme qu’elle prend ! Les violences sont caractérisées de conjugales lorsqu’elles sont perpétrées par un conjoint ou un ex-conjoint que ce soit dans le cadre d’un mariage, d’un pacse ou d’un concubinage simple. En 2015* on estime à 223 000 le nombre de femmes, chaque année, victimes de violences conjugales GRAVE, c’est-à-dire victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint.
La violence subie par les victimes ne s’arrête pas le jour où elles quittent leur bourreau, ni le jour où elles portent plaintes (rappelons que l’article ici présent développe les violences conjugales du point de vue juridique et de leurs conséquences). C’est une violence globale, psychologique et/ou physique, économique, sociale auquelle doit faire face la victime, plus de 50% d’entre elles déclarent que les violences subies ont eu des conséquences dans leur vie au quotidien y compris professionnelle ce chiffre est revue à la hausse (plus de 60%) dans les cas de viols. « 86% d’entre elles expriment ressentir de la peur, de l’angoisse, du stress, 41% une perte d’estime de soi et 6% des pensées suicidaires. » selon la lettre de l’observatoire national des violences faites aux femmes N°8 de novembre 2015.
La suite de la lecture se poursuit ici : http://www.millebabords.org/spip.php?article31996=
Un second article dans la continuité du premier "Répercussions des violences conjugales et sexuelles sur la santé et du point de vue socio-économique"
complements article
Proposer un complément d'info