Ces derniers appartiennent bien souvent à la mairie, des entreprises ou des promoteurs immobiliers, et sont inoccupés. On parle alors de logements vacants, et, plutôt que de les laisser vides, des collectifs, des individu-e-s ou des associations, réquisitionnent ces lieux, pour loger des personnes à la rue, des personnes ne pouvant pas ou plus payer de loyer, ou encore par choix politique : pourquoi payer un loyer alors qu’il a 3 millions de logements vacants en France dont 75 100 en Occitanie (2018).
Nous avons eu vent d’une expulsion en cours le premier jour de la fin de la trêve hivernale et nous nous sommes rendu-e-s sur place, pour constater et assister, impuissant-e-s, à l’expulsion, ainsi qu’à la destruction de la maison où habitaient une dizaine de personne. Il s’agissait essentiellement de réfugiés : lors de notre arrivée, 4 d’entre eux s’étaient fait embarquer par la police nationale pour être emmenés à la PAF (Police Aux Frontières), pour vérifier les papiers, titres de séjour etc.

Fin de la trêve hivernale - début des expulsions
Toulouse, le 1er Avril 2019. Après 5 mois de répit pour des milliers de familles et de personnes, les premières expulsions ont eu lieu en France. Elles étaient au nombre de 126 000 en 2017 , dont plus de 120 000 pour impayés de loyer, avec une augmentation de 49% depuis 2001, selon la Fondation Abbé Pierre. Toulouse ne déroge pas à la règle, notamment les lieux squattés.
Voir en ligne : Fin de la trêve hivernale - début des expulsions | Facebook
P.-S.
Collectif Auto Média étudiant·Wednesday, April 3, 2019
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