Nous partions avec le mot « historique » en tête. En 1981, la lutte de Greenham Common en Angleterre devient non-mixte [1] et les femmes gagnent contre les missiles, ce lien entre écologie et féminisme trouve des formes dans différents pays, luttes, s’expérimente et se vit. Pas en France. Ça ne fait pas partie de notre héritage, de notre histoire de lutte. Et c’est un manque. Parce qu’entre Greenham Common et d’autres actions comme celle-ci, c’est une nouvelle force politique qui se déploie.
Bien sûr, éco-féminisme [2] en soi, on ne sait pas trop comment le prendre, qu’en prendre, comment le prendre. C’est aussi une question de mot, une tendance à la méfiance peut-être.
Ce week-end arrive donc, comme le début de quelque chose d’historique, un premier jalon à une force qui se constituerait. Une force en mixité choisie, contre le nucléaire. Et ce, dans le territoire de Bure, territoire blessé par la répression, l’Andra, des années d’acharnement ou d’oubli.

Week-end en mixité choisie à Bure : Tremble dans le jour – Dijoncter.info
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P.-S.
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Notes
[1] La non-mixité est une pratique consistant à organiser des rassemblements réservés aux personnes appartenant à un ou plusieurs groupes sociaux considérés comme opprimés ou discriminés — par exemple les femmes, les membres de minorités ethniques et/ou raciales ou les personnes LGBT — , en excluant la participation de personnes appartenant à d’autres groupes considérés comme potentiellement discriminants (ou oppressifs) conformément à la théorie de la dominance sociale — comme les personnes blanches, hétérosexuelles, cisgenres ou les hommes —, afin de ne pas reproduire les schémas de domination sociale et ainsi libérer la parole. (Wikipedia)
[2] L’écoféminisme est un mouvement né de la conjonction et de l’union de courants de pensées féministes et écologistes.
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