4 ans et demi après le début de la pandémie de SARS-CoV-2, le virus responsable de la maladie du COVID, il est estimé qu’environ 28,5 millions de personnes ont déjà été tuées de manière directe ou indirecte par ce virus, et qu’au moins 65 millions de personnes souffrent de formes chroniques et souvent extrêmement invalidantes de la maladie suite à une (ré)infection.
Les patient-es expert-es et notamment Elisa Perego, patiente et chercheuse, ont utilisé dès début 2020 le terme de COVID Long, terme choisi à dessein comme suffisamment large pour décrire la chronicité de la maladie ainsi que les effets divers et parfois décalés dans le temps de l’infection au SARS-CoV-2 sur le corps humain, avec des conséquences pouvant être multi-systémiques, incluant les lésions sur les organes, les maladies cardiovasculaires et pulmonaires, les dommages neurologiques, les décompensations ou déclenchements de diverses maladies, mais aussi les problèmes métaboliques, le dysfonctionnement immunitaire et les infections opportunistes. Depuis son émergence fin 2019, les découvertes scientifiques sur le fonctionnement de ce virus et ses effets à moyen et long terme sur le corps humain ont été régulières et continues. Elles appellent à faire un état des lieux tant sur l’état de la recherche scientifique que sur le traitement politique, médical et médiatique de cette pandémie, en rendant visibles les parallèles que l’on peut tirer avec l’épidémie de VIH-SIDA.
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