BILAN ET PERSPECTIVE DE L’ASSEMBLÉE ACTION AUTONOME
L’AAA s’est formée fin 2022 dans le contexte de le crise rampante, de la guerre et de la hausse abyssale des prix dans lequel nous sommes toujours empêtré. Voir le texte de présentation qui suit, dont ceci est un extrait :
« Nous ne sommes ni ne roulons pour aucun parti, aucun syndicat et n’avons pas l’intention que ça change. Nous cherchons à ce que des initiatives foisonnent, incontrôlables, pour l’autonomie de classe et la révolution.
Nous ne voulons pas de blabla déconnecté de pratiques concrètes. Nous voulons trouver des prises pour agir, lutter, pas juste panser nos plaies collectivement.
Face aux patrons, aux organismes de la caf, de pôle emploi, des caisses de retraites, face aux proprios : partout nous sommes attaqués, partout nous avons besoin de sortir de l’isolement. Ce que nous voulons construire, c’est aussi la possibilité de se coordonner, entre différents endroits en lutte, pour densifier un réseau de solidarité de classe concrète, basé sur des pratiques de luttes partagées et la confiance acquise en agissant ensemble.
Pour toutes ces raisons, nous proposons un espace d’organisation, que nous sommes déterminé à maintenir dans le temps. Et nous le voulons rejoignable, sur la base d’un accord avec ce texte. »
L’assemblée autonome a ainsi porté des initiatives et des actions avant le mouvement contre la réforme des retraites, et il s’agirait de poursuivre après. Mais peut-on continuer après comme avant ? Quel bilan tirer des initiatives de l’AAA au sein du mouvement ?
Et plus spécifiquement,
- Qu’est-ce qui est intéressant dans le fonctionnement de l’assemblée, qu’est-ce qui l’est moins (régularité, pleniere/petit groupe, rejoignabilité) ?
- Quelle place au fond politique dans une assemblée d’action ? Comment a-t-on essayer de lier les deux ? Comment ne pas tomber dans l’action pour l’action sans discernement politique ? Est il souhaitable de prendre plus de temps de discussion de fond politique ?
- Qu’est-ce qui a marché et moins marché au vu de nos objectifs (vie chère, appels public d’action vs appels non public (qui ont bien marché, appels à rejoindre d’autres initiatives) ?
- Quels sont les intérêts et les limites d’une assemblée autonome révolutionnaire publique (rejoignabilité VS répression) ?
Quel bilan humain et politique de la repression ? Comment s’organise-t-on en conséquence ?
- Quels impacts de nos actions ? Comment les rendre visible lorsqu on le souhaite ?
- Bilan sur le fonctionnement du canal Tsunami (le coupler à une liste signal ?) Plus généralement quels canaux de diffusion on utiliser et pour quoi ?
- Quel a été l’intervention de l’assemblée pendant le mouvement ?
- Comment se lier avec d’autres assemblées ?
Nous proposons un temps pour discuter de toutes ces questions pour dresser un premier bilan de l’AAA. Ceci afin de poser les bases de nos perspectives pour la suite, et les luttes à venir.
RDV le 20 juin à 18h à Euforie
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Texte de présentation de l’AAA
La vie hors de prix, la survie payante, la mauvaise paye, tout trop cher, il y a plein de manière de le dire mais une certitude : cela nous concerne. Nous, c’est à dire les prolétaires avec ou sans travail, chômage, papiers. Et la hausse des prix ne tombe pas du ciel. Elle est produite par un système régit par une logique, le profit, qui nous dirige toujours plus vers la guerre et les catastrophes diverses.
Aussi, depuis l’Iran en passant par la Colombie, le Sri Lanka, l’Indonésie, partout nous faisons face à la même perspective, initier l’offensive ou nous faire rouler dessus par la machine capitaliste.
Nous n’avons aucune envie de rester les supporters, même avec banderoles et tifos, d’une succession de matchs entre syndicats et patronat, arbitré par l’État. On sait déjà comment ce genre de match se termine. On a l’expérience de tous les derniers mouvements syndicaux.
Mais on a aussi l’expérience des gilets jaunes. Elle est teinté de l’amertume de n’avoir été qu’une petite minorité à bouger à l’époque. Mais cette amertume, nous l’avons aussi en partage avec toutes celles et ceux qui luttent et qui ne sont pas rejoints hier comme aujourd’hui. Alors dépassons la ensemble.
Ce que nous avons appris avec les Gilets Jaunes, c’est que l’unité dans la lutte se contruit par l’exercice de la force collective, la grève, mais aussi le blocage, le sabotage, les manifestations sauvages, les prises de batiments, etc.
Nous ne voulons pas revendiquer des miettes, mais tout prendre.
Nous ne sommes ni ne roulons pour aucun parti, aucun syndicat et n’avons pas l’intention que ça change. Nous cherchons à ce que des initiatives foisonnent, incontrôlables, pour l’autonomie de classe et la révolution.
Et ça ressemble a quoi ?
Nous ne voulons pas de blabla déconnecté de pratiques concrètes. Nous voulons trouver des prises pour agir, lutter, pas juste panser nos plaies collectivement.
Face aux patrons, aux organismes de la caf, de pôle emploi, des caisses de retraites, face aux proprios : partout nous sommes attaqués, partout nous avons besoin de sortir de l’isolement. Ce que nous voulons construire, c’est aussi la possibilité de se coordonner, entre différents endroits en lutte, pour densifier un réseau de solidarité de classe concrète, basé sur des pratiques de luttes partagées et la confiance acquise en agissant ensemble.
Pour toutes ces raisons, nous proposons un espace d’organisation, que nous sommes déterminé à maintenir dans le temps. Et nous le voulons rejoignable, sur la base d’un accord avec ce texte.
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