Toute action, qu’elle soit symbolique ou subversive est la bienvenue pour freiner cette dynamique fasciste et ses discours de haines.
En voilà une toute simple :
Ce lien mène directement à la page permettant de s’inscrire à leur meeting, sans aucune vérification d’identité ni même si le mail utilisé existe.
A l’aide d’un simple VPN, s’inscrire à leur meeting une dizaine de fois prend 15min maximum.
Aidez-nous à les noyer sous les fausses inscriptions pour fausser leurs préparatifs.
Ensemble combattons le fascisme au quotidien, libérons l’intelligence collective MAIS ne nous restreignons pas à de simples inscriptions en ligne...
Histoire du 1er Mai :
Cette journée de lutte internationale puise son origine dans l’histoire du mouvement anarchiste, ce qui, au-delà des simples revendications, lui confère une véritable quête d’émancipation et de liberté.
C’est à Chicago, en 1886 qu’à lieu la première grève du 1er mai. Elle fut lancée par le journal anarchiste « The Alarm », et par les syndicats ouvriers de l’époque. L’engouement fût tel que la grève générale durera 4 jours, avec pour bilan plusieurs dizaines de morts lors d’affrontements avec la police et 5 ouvriers anarchistes seront condamnés à mort pour avoir jeter une bombe artisanale sur la police (tuant 7 d’entre eux). Le chef de la police de l’époque avouera quelques années plus tard que c’était lui qui avait fait exploser cette bombe dans le but justifier une répression sans limite de la contestation.
Trois ans plus tard, en 1889, le congrès de l’Internationale Socialiste réuni à Paris décidera de consacrer chaque année la date du 1er mai : journée de lutte à travers le monde.
En France, c’est en 1890 que les ouvriers répondent à l’appel des anarchistes Louise Michel, Eugène Thennevin, et Pierre Martin pour la première fois.
Pour en savoir plus sur l’histoire du 1er Mai et de ces nombreuses tragédies un très bon article est disponible : c’est par ici
Contextualisation de la lutte contre le RN à Toulouse :
Malgré tout ce qu’on peut entendre dans les médias, le rassemblement national reste un parti raciste, nationaliste, sexiste, capitaliste, colonialiste. Il fait porter au immigré.es, aux précaires et aux exclu.es la responsabilité économique structurellement inégal. Il cultive l’image d’une France blanche chrétienne, organisée autour de valeurs traditionnelles au sein de laquelle celles et ceux qui ne correspondent pas aux normes en vigueur n’ont pas leur place.
Ceci n’est qu’un bref résumé de l’abject programme du RN. Car plus qu’à un parti politique, c’est à une mentalité fasciste et réactionnaire normalisé que nous avons à faire. C’est une tentative de conquête de l’hégémonie culturelle par l’extrême droite qu’il faut s’opposer.
Bref, à l’heure actuelle, les tenant.es de l’ordre, force de l’ordre en tête, se sentent pousser des ailes.
Mais nous ne nous y trompons pas, si le RN est aujourd’hui en tête des sondages, s’il joue les premiers rôles dans le paysage politique institutionnel, c’est que l’état à créer les conditions nécessaires à son avènement.
Une partie du programme du RN, des éléments de sa culture politique, ont été concrétisés ces dernières années en commençant par la présence de ses plus fidèles représentant au plus haut poste du gouvernement (Retailleau, Darmanin, etc, on vous voit). Un état d’urgence devenu permanent, qui justifie les perquisitions administratives sur simple soupçon, les assignations à résidence à durée indéterminée et les interdictions de manifester. L’armée déployée sur le territoire national. L’extension de la législation concernant le recours à la légitime défense par les forces de l’ordre. La désignation d’un ennemi intérieur à travers la figure du musulman issu des quartiers populaires. Une politique migratoire articulée autour des expulsions et de la destruction des lieux de vie, comme à Calais ou dans les grandes villes. Une politique économique et sociale toujours plus libérale, toujours plus austère et la répression de ces contestations au moyen de la peur, de la violence et de la prison.
La liste est longue de ce qui constitue notre époque réactionnaire.
La rhétorique du RN a également investi le champ politique institutionnel. Le nationalisme, la question identitaire, le terrorisme et la question sécuritaire figurent parmi les thèmes centraux des partis politiques avec des termes aujourd’hui banalisés comme leur prétendu « grand remplacement » ou plus récemment la « submersion migratoire » tout aussi illusoire.
Les drapeaux français et la Marseillaise viennent saluer la fin de chaque meeting politique, tous partis confondus. Du rassemblement national à la france insoumise, la boucle est bouclée mais le système n’a pas encore la tête sous l’eau.
Ainsi lutter contre le RN c’est lutter contre l’état capitaliste, qui réprime et exploite, divise et gouverne.
C’est aussi lutter contre la mascarade électorale qui maintient l’illusion démocratique, qui sert toujours d’ultime prétexte à ces bouffon-nes qui se rêvent monarques.
C’est enfin lutter contre cette police qui jour après jour se fait milice. Qui multiplie les crimes racistes. Qui vote à plus de 50% en faveur de l’extrême droite.
La dédiabolisation du RN est presque achevée. Le parti occupe la majorité de l’espace sur les plateaux télés, les instituts de sondages, les urnes et les consciences. S’y opposer fermement semble être devenu une étroitesse d’esprit. Nous banalisons et le discours réactionnaire s’accroît. Certes, ce parti n’est pas l’unique responsable, mais il reste l’UN des responsables.
Certes la contestation doit s’élargir à l’ensemble de la mascarade électorale et à ceux qui la jouent, RN compris. Certes c’est l’ensemble de la politique institutionnelle, dont le RN fait partie, qu’il faut rendre inopérante.
Alors contre le RN et contre tous ces politiques qui prétendent nous gouverner, poursuivons les hostilités.
Pour en savoir plus, l’article IAATA original et complet :
Tiré de l’article du 15 février 2020 « Déterrer la hache de guerre – une brève histoire de la lutte contre le FN à Toulouse »
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