La personne arrêtée samedi soir est sortie en milieu de journée dimanche avec un rappel à la loi.

Un appel est lancé à un rassemblement demain à partir de 8h devant le commissariat central (métro Canal du Midi) si la personne arrêté·e ce soir n’est pas sorti·e d’ici là.

« On ne la laissera pas seule pour le 8 mars ! »

Une partie des flics se casse. Une personne interpellée à 1h du matin place Saint Pierre.

On coupe le suivi.

Bonne nuit à tout·e·s !

Il reste environ 150 personnes place Saint Pierre. Ça gueule sur les flics qui sont présents en masse (Gendarmes Mobiles, commissaire, etc).

La marche de nuit a réussi à quitter le pont Saint Pierre. La batuccada est encore là !

Chant et chorégraphie devant les flics côté Saint Cyprien.
Le cortège ne peut toujours pas revenir à Saint Pierre, mais c’est possible de sortir au compte-goutte par là sous la surveillance des bakeus.

L’accès à Saint Cyprien est complètement bloqué. Côté Saint Pierre la sortie est possible mais les flics restent sur la place...c’est possible de partir, mais pas le droit de faire un cortège.

Ça continue à chanter malgré tout sur le pont !

« On est 400 ils sont 10 ! »

Le reste du cortège s’est dispersé dans les gazs.

Alors que le cortège allait tranquillement à Saint Cyprien...Le pont est rempli de camions.
Et les flics gazent l’arrière du cortège, la rue Pargaminières est bloquée par les bleus.

...avec des gars. Le cortège est maintenant arrivé place Saint Pierre et traverse la Garonne. Il y a toujours beaucoup de monde, et des tas de flambeaux.
Des chants gilets jaunes sont revisités :

On est là x2
Même si moudenc ne veut pas, nous on est là
Contre toutes ces lois racistes, islamophobes et sexistes même si macron ne veut pas nous on est là

Direction Saint Pierre et ses sympathiques bars..? « Ni dieu, ni maître, ni mari, ni patron ! »

Il y a un peu plus de flics autour du cortège. Certains rue Saint Rome et d’autres rue Rémusat qui descendent de leurs camions. Ils restent au loin.

Derniers slogans :

« C’est pas les immigréEs qu’il faut virer, c’est le patriarcat et l’état policier » et « Plutôt sorcières que policières », « ACAB »

Le centre-ville est repeint. Le cortège passe rue Alsace Lorraine pour arriver place du Capitole.

Voilà les bleus. 12 bakeus et un commissaire suivent l’arriète du cortège depuis les rues parralèles.

Et voilà les premiers tags !

« Fat & Furious » , « Les putes et les trans comptent aussi » ainsi que les noms de Jessyca (travailleuse du sexe trans péruvienne assassinée à Paris le 20 février) et Zineb (Rédouane) tuée par la police à Marseille le 1er décembre 2018.

Une banderole « On se lève/On se révolte » est sortie.

Le cortège a pris la rue Saint Antoine du T pour aller place Saint Georges

En passant par la place Wilson
« A bas l’État les flics et les machos ! »
« Nous sommes fortes nous sommes fières et féministes et radicales et en colère »

Il y a du monde (plusieurs centaines !), des pancartes, une batuccada et des chants !

Le suivi de ce soir est aussi sur le compte Twitter d’IAATA. Également un suivi sur twitter par le Collectif Auto Média Énervé

On fait le suivi de la manif pour relayer l’ambiance dans le cortège et le parcours suivi.

Précision, contrairement à la manif de demain 16h, celle de ce soir n’est pas déclarée en préfecture. Les flics ont déjà bien trotté aujourd’hui avec les gilets jaunes, à voir si ils leur reste beaucoup d’énergie pour ce soir.