On veut péter le système et le système ne va pas se laisser abattre sans riposter : surveillance, fichage, répression… la police de l’état met le paquet pour surveiller les gens en lutte et la population en général. Mais on refuse d’en faire une fatalité ! Dans la vraie vie comme sur les réseaux il s’agit de réfléchir à des pratiques et des habitudes communes pour faire face à ça.
Utiliser les outils numériques répond à des besoins qu’on a de communication, parfois il est difficile de faire sans. Mais comment évaluer les risques ?
L’idée du mois geek est de partager des connaissances techniques, connaître le vice des techniques policières pour mieux s’en protéger. Mais comme dans la rue, comme dans les manifestations, on veut développer des outils de défense collective : propager des pratiques les plus rejoignables et simples possibles, on ne veut pas d’une armée d’experts mais au contraire diffuser une logique collective, des réflexions communes sur ce qu’on estime être sécurisé ou non pour le plus grand nombre.
Deux ateliers au programme :
Le 15 janvier on pose les bases :
- Comprendre comment l’état ou les entreprises nous surveillent selon ses leurs objectifs (entre la surveillance de masse et les des enquêtes plus spécifiques)
- Apprendre les différents outils numériques pour se protéger en partant de la base : c’est quoi une connexion, un PC, le bornage, la géolocalisation, une adresse IP, quelles sont les infos récoltées sur nos smartphones ?
- Évaluer le niveau de sécurité idéal sans tomber dans une parano qui exclut et isole, mais aussi sans manquer de vigilance, pour ne pas donner toutes les infos sur un plateau pour les renseignements. Discuter des stratégies collectives qu’on pourrait mettre en place, selon ce qu’on veut faire. (s’organiser collectivement, publier un texte sur internet, diffuser des infos via les réseaux sociaux... ).
Le 29 janvier on regarde ce qui s’est fait dans le passé et à l’international :
- Comment les réseaux sociaux et le numérique influencent les luttes et la manière de s’organiser ici mais aussi dans plein d’autres pays.
- Comment les états censurent les communications notamment lors des moments de révolte et comment les mouvements ont su s’en prémunir ou non.
- Est ce que la solution ne serait pas de renforcer les liens et les communications réelles ? Connaître les outils numériques pour mieux défoncer le numérique, sortir dans la rue, s’organiser pour de vrai !
Les ateliers sont ouverts à tout le monde, avec ou sans connaissances techniques.
Venez avec des questionnements, des réflexions, des connaissances et des infos à partager ou simplement par curiosité ! Plus on sera à mettre des bâtons dans les roues de la surveillance et la répression, plus ça sera efficace !
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