Ces films nous ont parus pertinents car aujourd’hui, la psychiatrie s’exerce dans des conditions de plus en plus affreuses (comme nous l’ont montré les évènements récents aux urgences psy de Purpan, un suicide et deux viols), nous sommes face à une augmentation du mal-être et à une individualisation de la souffrance. Cela peut amener à se questionner sur nos capacités d’organisation collective et l’intérêt qu’on a à s’approprier des outils de soin et des connaissances sur l’institution, dans le but de mieux se soigner les un.es les autres et de pouvoir déléguer en connaissance de cause lorsque c’est nécessaire. Se pose aussi la question de comment il peut être pertinent de faire corps collectivement lorsque l’on est confronté.es à une société qui aliène et favorise la précarité et l’isolement.
On propose de partir de deux expériences en France ; l’une dans les années 40 avec Saint-Alban, une révolution psychiatrique, retraçant la naissance d’un courant de la psychiatrie qui bouleversa l’institution de l’hôpital contre l’enfermement ; l’autre dans les années 70 avec Bon pied, bon œil et toute sa tête, pointant les conditions matérielles comme participant à la maladie, et la récupération dans un système de production du travail des handicapé.es.
On se retrouve le vendredi 5 avril de 14h à 16h au foyer de lettre, bâtiment du Gai Savoir, à l’Université du Mirail accessible par le métro A, arrêt Mirail-Université.
Au plaisir de se voir là bas !
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