Alors que la ZAD est encerclée, expulsée, nettoyée quelques personnes ont décidé de réagir. Un compte rendu reçu par email.

Alors que la ZAD est encerclée, expulsée, nettoyée quelques personnes ont décidé de réagir. Un compte rendu reçu par email.
Vendredi 5 mars 2015, la ZAD du Testet a été expulsée. Suite à cela, une Assemblée populaire s’est réunie à Gaillac et a décidée d’occuper la place de la Libération et d’appeler à des actions décentralisées de soutien à la ZAD.
Alors que la FNSEA organise un blocus de la zone à défendre du Testet, différentes actions, rassemblements, marches s’organisent pour porter encore le refus de ce projet inutile, toujours pas enterré. De Toulouse à Paris en passant par Gaillac la résistance s’organise.
Le 26 octobre dernier, sur la ZAD du Testet, Rémi Fraisse, 21 ans, est mort pour ses convictions politiques. Son nom est venu s’ajouter à la nombreuse liste des victimes de la violence policière. Chez nous, à Millau, en Aveyron, Nabil, 26 ans, a payé le 26 juin 2012 de sa vie les conséquences de cette brutalité.
Face à cela, nous avons été nombreux à nous mobiliser face à ce refus de dialogue, pour faire entendre nos voix, demander de mettre fin une fois pour toute à cette répression et que justice soit faite pour les victimes.
Nous, habitant-e-s de la vallée du Tescou à Sivens et le collectif Tant Qu’il Y aura des Bouilles, appelons à rejoindre la grande manifestation nationale à Toulouse le 21 février en soutien aux ZAD et contre la répression policière.
La mort d’un homme le 25 octobre 2014 face aux forces de l’État sur la ZAD du Testet a marqué le début de deux mois de lutte à Toulouse, où se sont succédé manifestations, actions publiques et occupations. Ce mouvement fait écho à ceux qui animent les ZAD, à Notre-Dame-des-Landes, au Testet, et ailleurs, là où une occupation s’est installée pour s’opposer aux projets nuisibles de l’État. Les modes d’organisation et de vie commune expérimentés sur les ZAD ont été mis en pratique à Toulouse, dans les espaces arrachés un moment au contrôle de la Métropole.
Dimanche 1er février journée nationale des zones humides, les pro barrages en on fait une journée de blocage et d’agression. Barres de fer, insultes, vols, dégradations avec la complicité passive des forces de l’ordre. La stratégie de tension adopté depuis un petit moment ne connait pas d’accalmie.
Appel pour une manifestation d’ampleur nationale, le 21 février à Toulouse. La proposition est là, que nos luttes locales se rassemblent enfin en un seul point pour faire du 21 février une journée de puissance collective contre l’état bétonneur et sa répression policière.
Le mois de novembre 2014 a été particulièrement agité à Toulouse. Suite à la mort d’un manifestant sur la zone à défendre du Testet, des manifestations ont lieu quasiment tous les samedis. Jamais autorisées, elles sont parfois interdites, et sont à chaque fois sanctionnées par des arrestations nombreuses. Nous essayons ici de faire le compte des condamnations dans la perspective d’alimenter un bilan politique de l’agitation de novembre.
Le texte qui suit nous a été remis le 26 octobre dernier sur la ZAD du Testet par un ancien agriculteur du Tarn. Ça faisait deux mois qu’on travaillait sur un docu sonore sur ce projet de barrage. Nous avions voulu discuter avec ce monsieur de 75 ans suite à sa prise de parole au micro, entre deux projections sous un chapiteau de la ZAD. Ce texte était son brouillon, ou son pense-bête.
IAATA est ouvert à la publication. La proposition d’article se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment y accéder et procéder ! Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous contacter.