Cinq commentaires sur la dynamique et les perspectives des "mobilisations" en cours...

Indymedia Nantes republie un texte écrit à Grenoble il y a dix ans, pendant le mouvement contre le CPE et son monde, à (re)lire ces temps-ci, qui traite de la question de la crédibilité, du rapport à « l’opinion publique » et aux médias.

Samedi 11 avril, des ateliers, des discussions, des jeux, des films étaient programmés à l’université du Mirail. Pas moins de 38 vigiles ont été mobilisés pour l’empêcher, en vain. Le beau temps à joué pour l’ouverture et la plupart des activités ont pu se dérouler en extérieur sous le soleil... Ce n’est que le début d’un combat pour que l’université ne soit pas qu’une machine à distribuer des diplômes mais aussi un lieu de débat et d’organisation politique.

A partir du visionnage de courts vidéo tract réalisés lors des luttes à l’université en 2002-2003, nous aborderons la question des changements à l’université, ceux qui sont passés, ceux qui arrivent mais aussi ceux que l’on souhaite et comment y parvenir.

Appel à participation ouverte à tout public
Vendredi 6 mars 2015 à 14h (Salle RU125, dans l’ancien restaurant universitaire)
Pour cette deuxième séance, nous travaillerons sur une question précise que nous définirons ensemble autour des pratiques de recherche, d’enseignement, et d’intervention. Notre envie est de nous attaquer à nos réalités au sein de l’université, en partant de cas concrets présentés par les participant.e.s.

Un texte en réponse au comportement de la majorité des profs durant l’occupation du Mirail.
Suite à l’occupation de la fac et à la tentative de la réinventer, certains professeurs ont tenu à nous rappeler leur rôle de formateur. Devant l’absurdité et le vide de leurs propos, nous nous sentons obligé de réexpliquer pourquoi leurs prêches nous semblent vides de sens.

L’occupation du Mirail est expulsable - TOUS A LA ZAD !
De la ZAD, nous prenons la détermination à rester quoi qu’il arrive, à tenir ensemble des lieux que nous avons détournés et auxquels nous tenons maintenant pour ce qui s’y passe.
Des mouvements étudiants, nous savons comment les blocages permettent une grève effective et libèrent des espaces pour donner de l’ampleur au mouvement.
Cette hybridation fait peur.

1. Rappel des faits
Dans la journée du vendredi 5 décembre, la présence d’un tract rédigé par Jean-Michel Minovez a été signalée sur le campus occupé.
Ce texte se présente comme une « requête en référé à l’attention du Président du Tribunal Administratif de Toulouse » et fait appel à des notions obscures telles que « droit de propriété de l’université » ou encore « risques d’atteinte à la tranquillité publique » afin de remettre en question l’occupation de l’université. Cette obscurité (...)

communiqué d’occupant-e-s du campus du Mirail en réponse à l’annonce d’une plainte déposée par la présidence contre l’occupation

1er communiqué de la Zone d’Interpellation Chaleureuse de la fac du Mirail.
Depuis le mercredi 19 Novembre nous occupons nuit et jour le campus du Mirail. Cette occupation se construit sur les ententes et le respect mutuel des occupant-e-s, elle vise à se réapproprier ce lieu d’étude afin de créer une université vivante, accessible à tou-te-s et dans laquelle la transmission du savoir est repensée.