Un communique du collectif Riseup qui propose des solutions internets sécurisées pour les militant.e.s et activistes, sur l’affaire dite Pandora dans l’État espagnol. Où l’on apprend que là encore, en matière de terrorisme on arrête d’abord et on cherche ensuite pourquoi...

Le 16 décembre plusieurs corps de la police espagnole ont lancé "l’opération Pandora" consistant en une série de descentes au petit matin dans de nombreux domiciles de camarades et d’athénées libertaires dans les régions de Madrid et Barcelone durant laquelle ils ont arrêtés 11 personnes.

Enfin, un guide pratique pour lutter contre ce fléau... la théorie du complot. Nous vivons des temps de confusion c’est peu de le dire, pour le coup ici il s’agira surtout de démonter les élucubrations qui prennent trop de place dans ce fourre tout qu’est l’internet. A lire sur le site mondialisme.org

Nous nous investissons depuis quelques temps sur la ZAD des Chambarans, voire avons participé à son émergence, troisième version officielle de cette forme de lutte dite « récente ».
En tant qu’acteurs et actrices de ces luttes et en tant qu’anarchistes, nous avons eu envie de partager quelques réflexions sur leur évolution, ainsi que quelques critiques et espoirs que nous percevons dans les dynamiques actuelles.

Comment justifier le meurtre sous la protection de l’état ?
La mort de ce jeune de 20 ans Bertrand dit Bilal reconverti à l’islam, à Joué-lès-Tours samedi 20 décembre après-midi, tué par des policiers devant le commissariat.
À l’annonce de cette mort par les médias selon la version des policiers mis en cause, quelques choses sonnent faux dès le départ et rappellent la stratégie d’un scénario bien préparé comme dans l’affaire de Rémy Fraisse, de grands moyens sont déployés de suite, prise de position du ministre de l’Intérieur qui confirme la version des policiers alors même qu’aucune enquête n’est faite.

L’expérience lilloise d’Alternatiba permet de décrypter un peu ces fourre-tout apolitique et "alternatif" porte ouverte à toutes les confusions. Avant que cela nous arrive sur Toulouse autant se documenter un peu, d’autant que les camarades de La brique ont la plume acérée.

La CGT-e de Catalogne se solidarise avec les personnes arrêtées lors d’une razzia par la police à Barcelone, et dénonce la répression des mouvements sociaux.
Mardi 16 Décembre au matin, nous nous sommes réveillés avec ces infos à la radio. Comme d’habitude, nous avons appris que la répression a frappé à nos portes. Cette fois ci, ce sont la Kasa de la Muntanya de Gracia, l’Athénée libertaire de Poble Sec et l’Athénée libertaire de San Andrés, et plusieurs squats, qui ont été visés. (...)

Le 10 décembre dernier, Nikos a mis un terme à la grève de la faim qu’il avait entamé un mois plus tôt. Il a en effet obtenu ce qu’il réclamait, à savoir, pouvoir poursuivre ses études à l’extérieur de la taule. Souhaitons-lui un bon rétablissement !

Semaine d’échanges de savoirs du 13 au 20 décembre et de préparation de la manifestation du 18 décembre 2014 "contre le mur de la honte", une palissade sécurisée autours du port de Calais estimée à 15 millions d’Euros...

250 personnes ont participé mercredi 3 décembre au blocage de l’usine NobelSport à Pont-de-Buis (Finistère), répondant à l’appel du Collectif 29 contre les répressions policières, contre la violence d’État, son in-justice, sa police et ses armes.

Le début du mois de décembre en Grèce est marquée par de nombreuses manifestations, émeutes, attaques et occupations en solidarité à Nikos Romanos, un prisonnier anarchiste en grève de la faim depuis le 10 novembre.
Revue de la révolte.

Des manifestations de solidarité prisonnier anarchiste Nikos Romanos, en grève de la faim depuis le 10 novembre, aux commémorations de la mort d’Alexys Grigoropoulos (assassiné par la police le 6 décembre 2008) : voici un texte qui donne un aperçu du contexte bouillant des assemblées aux rues d’Athènes.

Dossier : conspirationnisme « On nous cache tout ! » Ils sont partout  !… dans les transports en commun, au bureau, au fond de la salle de classe du lycée, dans les manifestations, et surtout, la majeure partie du temps, rivés derrière leur écran d’ordinateur. « Ils », ce sont les conspis. En apparence, rien ne les distingue foncièrement du reste de la population. « On nous cache tout » est le refrain entêtant, accompagné d’une abondance de liens, qu’ils font circuler exponentiellement sur (...)

Récit détaillé de la Tuerie d’Iguala au Mexique. On le sait l’Etat tue pour défendre ses intérêts, on en a eu un exemple récent en France. le Mexique est une illustration crue et terrible de cet axiome basique de la domination. Jeff Klak publie un texte de Jon Gibler qui détaille les événements récent de la tuerie d’Iguala qui a soulevé une vague de protestation d’ampleur au Mexique. Nous publions en suivant quelques nouvelles reçue sur le mouvement.

Alors que la répression des manifestations bat son plein, alors que les médias s’acharnent comme à l’accoutumée à opposer les catégories de « casseur » et de « non-violent » pour diviser les luttes, un appel à constituer des « blanc-blocs » (« La non-violence est un sport de combat ») a été diffusé à Nantes peu avant la manifestation du 22 novembre. Il s’agit de constituer des « blanc-blocs », « nombreux, bien visibles et identifiables, agissant fermement dans le respect de l’intégrité des personnes », et qui se donneraient pour mission de « repérer, photographier et filmer » les « policiers déguisés en black-blocs ».

Nous étions plus de 4000 ce samedi après-midi 29 novembre à Lyon. Les nombreux appels avaient donné le ton et si la mobilisation appelée par les habituels « partis et syndicats de gôche » ciblait uniquement le FN et son congrès, l’opposition du jour couvrait un champ quelque peu plus large : celui du racisme (d’état) et de la violence policière (lesquels s’exercent régulièrement de façon conjointe). Quel intérêt d’ailleurs de s’opposer uniquement à un FN bunkerisé à la tête d’Or protégé par la police, et que médias et politiques ont déjà rendu « acceptable » en reprenant et appliquant ses idées racistes et réactionnaires.

La Rotative fête ces jours-ci son premier anniversaire. Pour l’occasion, l’équipe d’animation du site vous livre quelques infos et vous invite à vous exprimer.

Le 15 novembre 2014, dans le cadre d’un concert de soutien aux prisonniers des révoltes de Villiers-le-Bel, des familles et des collectifs de victimes de la police se réunissaient pour échanger et construire la lutte. A l’heure où les mobilisations ce sont multipliées pour la mort de Rémi Fraisse cette rencontre rappelle la nécessité de s’unir et de s’organiser sur l’ensemble des violences policières.

Une cinquantaine de personne ont occupé ce mardi 11 novembre au soir les bureaux de l’Agence France Presse d’Athènes comme une minime réponse à l’assassinat de Rémi Fraisse par l’État Français.

Voici un bref point reçu par mail à propos de la situation actuelle au Mexique et de la mobilisation en réaction aux assassinats des étudiants d’Ayotzinapa par des hommes de main du narco-trafic liés aux édiles locaux.