Journée de solidarité avec les prisonnier.es trans // 22 janvier

À travers le monde, cette journée sera une occasion d’être solidaire avec les personnes trans en prison. Rejoignez-nous pour des nuits d’écriture de lettres, des projections de films, des ateliers, des discussions, des veillées, des actions, des levées de fonds et des soirées.
Ce projet indépendant, mené par des prisonnier.es trans et leurs soutiens à travers le monde, est un événement annuel pour apporter de la solidarité et du soutien à celles et ceux derrière les barreaux, amplifier leurs voix de prisonnier.es trans et s’organiser avec d’autres, à la fois à l’intérieur et dehors.

Ce projet autonome a été initié par Marius Mason, un prisonnier trans au Texas, EU. Cet événement annuel sera mené par des prisonnier.es trans et leurs soutiens à travers le monde. C’est une occasion pour celles et ceux dehors de se souvenir de celles et ceux derrière les barreaux, d’apporter une solidarité et un soutien réel et de faire prendre conscience des problèmes auxquels font face les prisonnier.es trans. C’est une occasion pour celles et ceux à l’intérieur d’avoir une voix et de s’organiser ensemble.

En tant que personnes LGBTQUI* nous connaissons l’effroi du contrôle, du dégoût et de l’isolement ; nous nous sommes tou.tes vu.es refuser la possibilité de vivre nos vies. Pour les personnes trans en prison, ces problèmes sont doublés par les contraintes physiques et émotionnelles d’une véritable cage.
Depuis des décennies, les premier.es activistes LGBTQUI* ont montré une solidarité et un soutien actifs envers leurs frères et sœurs emprisonné.es - iels ont écrit des lettres, ont manifesté et ont demandé qu’iels ne soient pas seulement traité.es avec respect et dignité, mais qu’iles soient libéré.es de manière totale et inconditionnelle. Les prisonnier.es trans et LGBTQUI* s’organisaient entre elleux et avec le monde extérieur. Rejoignez-nous pour faire revivre cette tradition.

Nous espérons que des événements auront lieu dans le plus d’endroits du globe possibles. Ils pourront inclure : des écritures de lettres, des projections de film, des présentations, des ateliers, des concerts ou des soirées LGBTQUI* -friendly, des levées de fonds, des veillées et des actions. Un des éléments principaux sera l’opportunité pour celleux qui sont dehors d’écrire des lettres de solidarité à celleux qui sont à l’intérieur. Regardez une liste des événements

Nous produirons un zine (petite publication DIY) avec des écrits et des créations artistiques de prisonnier.es trans et d’ancien.nes détenu.es d’à travers le monde et des organisations et groupes populaires qui les soutiennent et qui se battent pour mettre un terme au système oppressif de la prison. Ce zine sera distribué à celleux à l’intérieur et sera également disponible à des événements. Nous produirons également une série de cartes postales avec des créations artistiques faites par des prisonnier.es.

Si vous avez des contacts en prison, vous pourriez nous aider à entrer en contact avec elleux pour les inviter à s’organiser avec nous, contribuer aux projets de zine et de cartes postales, ou pour être ajoutéEs à la liste pour recevoir des lettres lors des événements. Nous accueillons les contacts venant de prisonnier.es trans proposant d’autres idées concernant le soutien qu’iels aimeraient recevoir via ce projet.

Rejoignez nous le 22 janvier pour mettre en lumière la condition des prisonnier.es trans. En ce jour, et tous les jours, engagez-vous dans des projets qui soutiennent d’autres prisonnier.es trans et LGBTQUI* , et renseignez-vous sur les autres luttes auxquelles participe Marius – c’est un combat contre cette société qui nous tue, d’une manière ou d’une autre. Vivez vôtre vie avec fierté, joie et liberté, et étendez ces sentiments aux autres ; ne laissez pas les murs de la prison ou de la société agir comme des barrières.

P.-S.

MARIUS MASON est un anarchiste transgenre incarcéré. Il purge une peine de 22 ans pour des actes d’éco-sabotage. Il est incarcéré à Carswell à Fort Worth, Texas, un petit établissement de haute-sécurité ; il reçoit peu de visites, son courrier est contrôlé, et il est intensément isolé socialement. Depuis qu’il a fait son coming-out, il s’est engagé dans un processus d’examens médicaux douloureusement lent pour voir s’il sera autorisé à accéder aux programmes de soins pour les personnes transgenres (hormones, chirurgie, et le droit de changer légalement son prénom pour un prénom de son choix approprié à son genre)
 
EN TANT QUE LGBTQUI* nous connaissons l’effroi du contrôle, du dégoût et de l’isolement ; nous nous sommes tou.tes vu.es refuser la possibilité de vivre nos vies. Pour les personnes trans et gays en prisons, ces problèmes sont doublés par les contraintes physiques et émotionnelles d’une véritable cage. Depuis des décennies, les premier.es activistes LGBTQI ont montré une solidarité et un soutien actifs envers leurs frères et sœurs emprisonné.es – iels écrivaient des lettres, manifestaient, et demandaient qu’iels ne soient pas simplement traité.es avec respect et dignité, mais qu’iles soient libéré.es de manière totale et inconditionnelle. Les prisonnier.es gays et trans s’organisaient entre elleux et avec le monde dehors.

IL EST TEMPS de faire revivre cette tradition. Rejoignez nous le 22 janvier pour mettre en lumière la condition des prisonnier.es trans et LGBTQUI* . En ce jour, et chaque jour, engagez-vous dans des projets qui soutiennent d’autres prisonnier.es gays et trans, et renseignez-vous sur les autres luttes auxquelles Marius participe. Vivez vôtre vie avec fierté, joie et liberté, et étendez ces sentiments aux autres ; ne laissez pas les murs de la prison ou de la société agir comme des barrières.

Ils n’arrêteront pas de nous blesser tant que nous ne les arrêterons pas.

Célébrez Marius
et soutenez le.

http://transprisoners.net

Ndt : dans le texte original, anglophone, est employé le terme « queer », nous avons choisi dans le texte ici présent de le traduire par « LGBTQUI* » en raison des différences de sens entre les contextes anglophones et francophones concernant ce mot.

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  • 20 janvier 2016

    Alors, LGBTQI c’est en fait LGBTQUI* (comme d’hab les personnes unisexe sont toujours oubliés dans celui-là...) avec l’« * » pour les personnes qui sont pansexuale, sans-genre, neutre-genre, fluide-genre, les anormal-es-aux, et autrement c-elles-eux qui n’acceptent pas le binaire du genre etc ; qui n’identifient pas comme trans ou queer non plus.

    Pourtant, LGBTQI ou LGBTQUI* n’a vraiment rien lié avec « queer » du tout, mis à part qu’elle est inclus dans l’acronyme. De réduire le terme jusqu’à une référence de sexualité et du genre est une insulte et l’inverse du l’existence d’une identité et l’histoire des années 80 pour décrire un politique et lutte vaste contra la normalité.
    Par ailleurs, le mot queer vient de le refus des acronymes, puisque des personnes avaient marre de s’identifier par un acronyme, aussi bien que d’ajouter les lettres l’un après l’autre pour se identifier collectivement, et aussi bien sûr en solidarité entre elleux...

    Pour être précis, queer en anglais est plus proche de le mot « anormal » en français, puisque c’est une réclamation de la connotation « strange » (étrange ou bizzare) ; ainsi c’est l’histoire des personnes de lutte qui a repris cette terme pour elleux-même.

    Ma étrangeté n’est fait pas parti de votre acronyme,

    • Un-e anglophone anormal-e (qui connaître la langue)
      (La trad été quand même bien fait autrement !)

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