Une pièce en 10 actes présenté par le Comité Marcel Langer – Vigilance Antifasciste

Une pièce en 10 actes présenté par le Comité Marcel Langer – Vigilance Antifasciste
Le jardin-cité, rue de Caen, quartier Fontaine Lestang est en danger.
La terre à celles et ceux qui la cultivent !
Rdv Dimanche de midi au soir, pour jardiner, dire non aux pelleteuses, partager un petit bout de ciel libre, mettre en place la résistance.
La Borie, lieu squatté dans les Cevennes, "zone naturelle" entre prairies et rivières, est expulsable… Jusque là rien de nouveau.
Ce qui aurait pu devenir un barrage hydraulique dans les années 80, puis jusqu’en encore récemment un camping bobo-bio-écolo, est encore menacé par des entrepreneurs qui veulent en tirer du fric. Cette fois, la Borie est en phase de devenir le terrain de jeu d’une nouvelle start-up-biotechnologico-écolo qui veut faire du "biocarburant". Le conseil municipal de Saint-Jean-du-Gard vient d’autoriser le maire à signer une promesse de vente.
L’emballement des médias autour du squat d’une des propriétés de monsieur Roland commence il y a 10 jours. La Dépêche du Midi raconte que Roland venait « une fois par semaine » dans cette propriété depuis plusieurs mois, pour se « reposer et entretenir la maison ». En septembre l’aide-ménagère (ou l’agence censée vendre la maison selon l’une ou l’autre des deux versions relatées dans les médias) remarque que des précaires s’y sont installés. Le propriétaire lance une procédure d’expulsion. Quelques semaines plus tard, le 23 octobre le jugement tombe : l’expulsion aura lieu à la fin de la trêve hivernale.
C’est l’histoire de gens qui cherchent une maison.
Avant-hier soir, les habitant·e·s du 83 avenue de Fronton à Toulouse quittaient le squat sous la menace de différents groupes faisant passer la propriété privée avant la nécessité de dormir sous un toit.
Le soir même un des chefs autoproclamés de cette milice, Vin’s Ken sur Facebook, appelait à un apéro au parking de Sesquières samedi après-midi pour « fêter cette putain de victoire » et créer des groupes capables de virer n’importe quel squat, partout en France. Il concluait sa vidéo, (...)
En septembre, une maison inhabitée du quartier des minimes à Toulouse est squattée et suite à la procédure judiciaire, les occupant.es bénéficient de la trêve hivernale (récemment prolongée du 31mars au 1er juin dans le cadre de la crise sanitaire).Ces deux seuls mois de prolongation déclenchent une réactualisation de la vague médiatique et politique anti-squat de ces derniers mois.
Alors que les villes voient fleurir les grands projets d’urbanisme qui renflouent les poches des promoteurs et vident les centres des classes les plus pauvres, les médias se déchaînent sur l’occupation d’une maison inhabitée depuis plusieurs années à Toulouse.
Depuis deux jours, La Dépêche, puis RTL, France 3, etc. nous racontent la même histoire à faire pleurer dans les chaumières : Roland, 88 ans, « expulsé de sa maison » de Toulouse par de méchants squatteurs.
Sauf que ces médias ne disent pas la vérité : le propriétaire n’y habite pas depuis longtemps et, quand les squatteurs y sont entrés, la maison était délaissée. Si sa maison a été occupée par des squatteurs, c’est bien parce qu’elle était vide depuis des années !
La lutte contre les injustices est faite de joies, de peines, de générosité, de dons. Et parfois de drames. Des hommes et des femmes s’engagent entièrement, totalement pour les autres. C’était le cas de David. Le jeune homme de 28 ans est décédé dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 janvier, à Saint-Étienne, alors qu’il essayait d’ouvrir un bâtiment vide. David voulait réquisitionner l’immeuble pour mettre à l’abri des personnes démunies, aider les plus faibles, les sans-droits. Sauver des vies dans un contexte de crise sociale sans précédent.
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