L’année 2019 a été une année de mouvement de classe mondial d’une ampleur et d’une intensité jamais vues depuis des décennies, peut-être depuis la vague des luttes révolutionnaires des années 60 et 70. La normalité capitaliste du business as usual a été profondément ébranlée par une myriade de manifestations, de grèves, d’émeutes et même, dans certains endroits, de mutineries dans les forces armées et la police. Et puis, trois mois après le début de l’année 2020, tout s’est arrêté brusquement. Du moins en apparence.
