Le 15 novembre 2014, dans le cadre d’un concert de soutien aux prisonniers des révoltes de Villiers-le-Bel, des familles et des collectifs de victimes de la police se réunissaient pour échanger et construire la lutte. A l’heure où les mobilisations ce sont multipliées pour la mort de Rémi Fraisse cette rencontre rappelle la nécessité de s’unir et de s’organiser sur l’ensemble des violences policières.

Pour contribuer aux diverses mobilisations contre les violences étatiques (policières, militaires...) de ce mois de novembre 2014, nous revenons avec le document en pièce jointe sur la lutte (riche d’enseignements) contre l’implantation d’une centrale nucléaire à Golfech dans le Tarn-et-Garonne et notamment avec les évènements du mois de novembre 1981. François Mitterrand (Parti Socialiste) est Président de la République depuis six mois. La répression de cette période ressemble par divers aspects à celle de la lutte contre le barrage du Testet dans la forêt de Sivens.

Combien de coups de force, de coups de vice et de coups de matraques, faut-il pour faire passer un projet ? Le petit coin du Tarn où est mort Rémi Fraisse le 25 octobre dernier fait figure de cas d’école. On oublie un peu vite qu’il n’y a pas que la police qui cogne dans le coin. Si bien heureusement peu de gens sont prêt à mourir pour des idées certains en revanche sont prêt à tuer pour du fric.

Dans une manifestation contre l’austérité appelée par le panel habituel des partis de la gauche et des syndicats, un bon petit cortège étudiant s’est greffé... Dans la continuité de l’agitation qui prend peu à peu forme à l’université du Mirail, contre l’austérité et les violences policières.

Depuis début septembre, date de début des travaux, les opposant-e-s au barrage de Sivens comptent des dizaines de blessé-e-s, d’interpellé-e-s et de gardes-à-vue abusives. On connaissait déjà les expulsions illégales, les disparitions de preuves, les vols et destructions d’affaires personnelles, l’usage disproportionné de la force et les violences.

Une cinquantaine de personne ont occupé ce mardi 11 novembre au soir les bureaux de l’Agence France Presse d’Athènes comme une minime réponse à l’assassinat de Rémi Fraisse par l’État Français.

Ce mardi 11 novembre, 150 personnes, venus de tout l’Aveyron et au-delà, ont mené une opération de péage gratuit à Millau pour l’arrêt total du projet de barrage à Sivens et le désarmement des forces de polices. Les fonds collectés seront reversés pour soutenir les inculpés de la lutte du Testet.

Pour touTEs celleux qui se sont fait tuer par les flics
Pour touTEs celleux qui se font embrouiller par les flics
Pour toutes les ZADs
Pour tuer l’ennui
Pour que les murs ne soient plus bancs
Pour faire sourire les "encagoulés"
Pour faire réagir les "bons citoyens"
Parce qu’un ACAB sur la Pref ça fait plaiz
Parce que Vinci et les autres détruisent nos vies
ici et partout
quelques individuEs
dans la nuit du 31 octobre

Vendredi 14 novembre
La police contrôle, frappe, mutile et assassine... Dans la nuit du 25 au 26 octobre Rémi Fraisse en fait les frais, tué par une grenade. Suite à cette mort de nombreuses manifestations sont organisées, entre autre à Toulouse.
Le bilan est lourd en arrestations, inculpations, amendes et incarcérations. La lutte est collective, le face à face avec la justice aussi.
Face aux juges et aux procs, face aux flics, la solidarité est une arme !

Texte reprenant l’appel de l’assemblée lycéenne appelant au blocus des lycées jeudi 13 et vendredi 14 novembre
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