Des rencontres autour du Social, de la Psychiatrie, du Soin et de l’Accueil #2 édition !

Depuis la première rencontre le mardi 27 février dans le cadre du Placard Brûle, on a décidé de renouveler ces moments, qui ont lieu à peu près toutes les deux semaines. Les prochaines dates sont le 7 mai et le 21 mai, de 11h à 14h, à l’impasse, 1 impasse lapujade à toulouse.

Captures d’hyperacousiques #1
L’hyperacousie, c’est un truc dont on parle pas beaucoup dans nos milieux militants, ni même plus généralement, alors que ça concerne pas mal de monde.
Alors, on a voulu créer un support visuel pour en parler, entre nous et avec vous, à nos manières. Il y a tant de choses à dire, et surtout tant de manières de les dire.
Voici une nouvelle brochure graphique et collective qui illustre nos réalités de personnes hyperacousiques.

Un texte qui questionne la place des personnes handies dans les imaginaires militants présent et futur.

Avertissement : Il se pourrait que certaines des informations qui suivent vous fassent peur ou vous fassent culpabiliser. Ce n’est pas l’objectif de cette présentation, ni une stratégie qui nous semble souhaitable.

On propose une projection au foyer de lettre de l’université duMirail le vendredi 5 avril de 14h à 16h autour de Bon pieds, bon œil et toute sa tête et de Saint-Alban, une révolution psychiatrique, suivi d’une discussion libre.

Le CRAS , au 39 rue Gamelin a Toulouse se présente comme un Centre de Recherche pour l’Alternative Sociale et se propose de "rendre accessible au public des traces des luttes émancipatrices". En réalité, le local cultive une proximité avec l’extrême droite antivax locale.

Rémi n’a jamais accepté de se plier à l’image de "gentil petit handicapé" à laquelle on voulait l’assigner.
Bien au-delà des violences spécifiques liées aux handicaps, son travail résonne avec de nombreuses autres violences systémiques : celles du corps médical et des institutions, celles qui oppriment les corps et les désirs, celles qui isolent et qui infantilisent.
Malgré la brutalité de ce qu’il avait à nous raconter, Rémi parlait aussi d’amour, de plaisirs et de tendresse.
Rencontrer Rémi Gendarme-Cerquetti, c’était comme prendre un uppercut droit dans le validisme, avec juste ce qu’il faut de poésie, de douceur et d’humour pour ne pas tomber KO.

À un certain consensus sur l’importance de la réduction des risques au tout début de la pandémie a succédé un silence assourdissant au sujet de la gestion collective de la maladie. Celle-ci s’est normalisée dans la plupart des discours publics et sa prise en compte embarrasse les lieux de vie, les collectifs et les lieux accueillant du public qui s’étaient pourtant saisis de la question en 2020. Les logiques collectives expérimentées ont progressivement cédé le pas aux logiques individualistes. Amorce d’une histoire à la première personne.

Art brut et psychiatrie. soirée à propos de Guillaume Pujolle, ébéniste, soldat, douanier, et surtout très grand peintre hospitalisé à l’asile de Braqueville (Marchant) à Toulouse en 1926.