Lundi 24 octobre, l’Etat lançait le début de l’expulsion de la jungle de Calais. Sous couvert d’une mission de « mise à l’abri » des populations sans-papiers, il s’agit en réalité de déporter 8000 personnes en trois jours. Ce délai si court, est pourtant plus proche d’une volonté de gestion de masse que d’une quelconque action sociale. Le traitement médiatique de l’événement (utilisant les termes de politiques sanitaires « d’évacuation », de « démantèlement » ou de « mise à l’abri ») étant bien loin des réalités dont nous avons été témoins, nous, des street medics et des personnes solidaires, souhaitons livrer un récit de l’expulsion de masse de Calais à travers : une émission de radio réalisé le 28 octobre avec l’Actualité des luttes et le texte qui suit.
Migrations - sans-papiers
Toulouse : le centre de dépistage anonyme et gratuit de La Grave remplacé par un complexe hôtelier
A l’hôpital La Grave, un ensemble hôtelier Kaufman & Broad est appelé à remplacer l’actuel centre de dépistage anonyme et gratuit. Les requins de la promotion immobilière sont en train de faire main basse sur un lieu d’accueil destinés aux plus fragiles et aux plus précaires d’entre nous. Mobilisons-nous contre la vente d’une partie de l’hôpital La Grave : c’est de santé pour tou.te.s dont on a besoin, pas d’appartements de luxe !
[Calais] Frontière, nation, déportation.
Le 24 octobre, au matin, les opérations de « nettoyage » et de « mise à l’abri » des migrant.e.s, pour reprendre les termes de l’État, ont débuté. Des camarades « street medics » se sont rendus sur place durant cette semaine. Voici un entretien réalisé, à son retour, avec l’une d’entre elles..
Appel à soutenir les réfugiés expulsés de Calais à Saint Brévin les Pins (44) devant le centre d’accueil (CCAS) !
Et à faire de même partout en France, devant tous les centres d’accueil soutenons les réfugiés !
La "jungle" de Calais va être expulsée. A partir du lundi 26 Octobre 2016, l’équivalent des habitant-e-s d’une petite ville seront dispersées au quatre coins de la France dans des centres d’accueil temporaires et des centres de rétention, et ce dans le cadre d’un dispositif policier dont Pétain aurait été fière.
Bienvenue sous l’ère de la démocratie néo-pétainiste !
On a manifesté dans l’centre-ville !
Mardi 18 octobre à 18h30, contre l’expulsion à venir de Calais, contre la France raciste et sa police fachiste, un rassemblement à la Bourse du Travail s’est transformé en joyeux défilé plein de rage arpentant les rues du vieux Toulouse à la nuit tombée.
En cas d’expulsion de la "jungle" de Calais...
En cas d’expulsion de la "jungle" de Calais
Rassemblement lundi 24 octobre à 18:30 place du Capitole
Rassemblement en soutien à Calais
Rassemblons-nous en soutien à Calais et face aux expulsions qui menacent la zone où vivent plus de 6000 migrant-e-s qui attendent de rejoindre l’Angleterre.
[Calairs] Appel à représailles contre la politique concentrationnaire
C’est un point sombre sur la carte, plongé dans la brume des gaz lacrymogènes ou du temps pourri du Nord de la France. Y aller, pour quoi faire ? L’humanitaire vous répugne, la météo vous rebute et sur le terrain un rapport de force démesuré et défavorable condamne à l’impuissance. Pas si vite, voici une proposition à saisir depuis là où vous êtes.
Une histoire de train peut en cacher une autre
La SNCF décide d’évacuer un TGV bordeaux-Marseille en escale à Toulouse en raison de la présence de 3 familles de migrant syriens en détresse. Une interpellation par la police nationale a eu lieu mais les 17 migrant.es ont pu passer la nuit dans un wagon de TGV : bloquer des trains pour obtenir satisfaction, ça marche encore !
C’est comme tirer sur une ambulance : récit d’un séjour à Vintimille
Suite au camp autogéré à Balzi Rossi expulsé à la fin de l’été dernier, un autre camp No Border a été appelé cet été. Récit de quelques participant∙e∙s.
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