La nature est bien la seule à avoir horreur du vide... A trois jours de la trêve hivernale, une maison inoccupée dans laquelle habitaient sept familles s’est faite expulser par la force vendredi après-midi près de la Médiathèque José Cabanis.

La nature est bien la seule à avoir horreur du vide... A trois jours de la trêve hivernale, une maison inoccupée dans laquelle habitaient sept familles s’est faite expulser par la force vendredi après-midi près de la Médiathèque José Cabanis.
Rassemblons-nous en soutien à Calais et face aux expulsions qui menacent la zone où vivent plus de 6000 migrant-e-s qui attendent de rejoindre l’Angleterre.
Mardi 11 octobre se tenait au Tribunal Administratif le procès des habitant·e·s du Pavillon Armengaud, occupé depuis quelques semaines par le Collectif Lascrosses, et dont le propriétaire n’est autre que le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Toulouse. Je n’y habite pas, mais j’ai assisté au procès et je vous livre ici un compte-rendu subjectif de l’audience.
La direction de l’hôpital Purpan menace de mettre à la rue 75 personnes, dont 25 enfants, qui habitent dans un bâtiment vide de l’hôpital. Le procès a lieu ce mardi 11 octobre au tribunal administratif de Toulouse (68, rue Raymond IV, métro jeanne d’arc). Les habitants du collectif Lascrosses qui vivent là depuis plus de deux semaines ont besoin de soutien. Venez nombreux.ses. Le nombre sera notre force, nous n’allons pas disparaître
Ce dimanche 2 octobre 2016, un camarade à été arrêté à Toulouse
lors d’une projection-débat organisée par le collectif El Cambuche.
L’initiative s’inscrivait dans la semaine mondiale de solidarité avec
les familles des 43 étudiants disparus d’Ayotzinapa au Mexique, deux
ans après leur enlèvement.
Ce dimanche 2 octobre, peu avant 22h, pendant la projection de "Mirar Morir" organisée par l’association El Cambuche et les habitantEs du Kapilo, la police municipale (milice de Moudenc, pour les intimes) est intervenue et a embarqué un de nos camarades. Récit.
La situation reste incertaine au pavillon Armengaud, sur le site du CHU de Purpan, habité depuis lundi dernier par un collectif de personnes qui risquaient de se retrouver jetées à la rue suite à l’expulsion programmée lundi 26 septembre de leur lieu d’habitation actuel situé rue Bourbaki. Les habitant-e-s et leurs soutiens nous donnent rendez-vous pour un goûter solidaire et une conférence de presse devant le bâtiment ce même lundi 26 septembre à 17h. Soyons nombreuses !
Nous n’allons pas disparaître...
Depuis lundi soir nous occupons le pavillon Armengaud vide et abandonné de l’hôpital Purpan. Cette occupation a lieu suite à l’expulsion imminente par Habitat Toulouse, du bâtiment dans lequel nous vivions. Cette réquisition est l’unique solution que nous avons trouvé pour ne pas passer l’hiver à la rue. Les pouvoirs publics ne donnent aucune suite à nos démarches administratives pour accéder à un logement ou à un hébergement.
Dimanche 11 septembre, le Collectif Lascrosses [1] ouvrait un bâtiment au 149 rue du Faubourg Bonnefoy pour héberger 75 personnes (dont 25 enfants) menacées de se retrouver à la rue. Récit.
La SNCF décide d’évacuer un TGV bordeaux-Marseille en escale à Toulouse en raison de la présence de 3 familles de migrant syriens en détresse. Une interpellation par la police nationale a eu lieu mais les 17 migrant.es ont pu passer la nuit dans un wagon de TGV : bloquer des trains pour obtenir satisfaction, ça marche encore !
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