Après plus d’un an et demi d’incarcération, dont 9 mois à l’isolement pour le simple fait d’être une femme trans, Jennifer est enfin sortie de prison, à la toute fin de l’année 2021.

Après plus d’un an et demi d’incarcération, dont 9 mois à l’isolement pour le simple fait d’être une femme trans, Jennifer est enfin sortie de prison, à la toute fin de l’année 2021.
Jennifer est une femme trans incarcérée à la maison d’arrêt de Seysses depuis le mois de juin 2020. Jusqu’à présent, en tant que collectif de soutien, nous avions fait le choix de communiquer uniquement sur ses conditions de détention. Son procès a eu lieu au Tribunal de grande instance de Toulouse le 10 juin 2021, et aujourd’hui, nous souhaitons rendre public notre positionnement sur le fond de l’affaire et son traitement juridique.
Le 30 mai 2021, différents collectifs appellent à une journée de mobilisation nationale pour en finir avec les quartiers de haute sécurité et d’isolement, avec le mitard, et plus globalement avec les lieux de privation de liberté tout court. L’occasion de nous rallier à cette proposition, et de rappeler de façon plus large qu’en opposition à une bonne partie du mouvement féministe en france, il existe un courant féministe, certes moins audible, qui se positionne radicalement contre la réponse répressive comme solution aux violences sexistes, racistes, sexuelles et de genre que nous subissons.
En cette journée du 8 mars, nous réclamons justice pour Jennifer, et pour toutes les personnes trans’, putes incarcérées. On rappelle que le 8 mars est la journée internationale de lutte pour les droits de TOUTES les femmes ! Solidarité avec Jennifer !
Salut ! Depuis quelque temps déjà, l’idée de faire des zines en non-mixité travailleu·r·se du sexe me traverse. Ceci est le premier appel que je lance. Il y en aura sûrement d’autres sur d’autres thèmes.
Écrit par Collectif Auto Média énervé29 novembre 2020
Retours sur la marche du 25 novembre 2020 à Toulouse
Mercredi soir se tenait à Toulouse, comme dans plusieurs autres grandes villes, une manif de nuit féministe pour la journée contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre. À Toulouse, cet évènement ramène chaque année plusieurs centaines de meufs deter à prendre la rue et à réaffirmer ensemble la force de notre sororité et de nos luttes. Pourtant, cette année, plusieurs choix quant à l’organisation de cette marche nous ont questionné, et ont gravement impacté le déroulé de cet événement que nous attendions tant.
Le 31 octobre 2020, à l’occasion de Samhain, un moment suspendu entre la vie et la mort, entre le jour et la nuit, nous avons voulu célébrer nos mort-es à la Pigeonne, le squat queer féministe antiraciste de Strasbourg.
Le Collectif Transgenre Toulousain (CTT) appelle à la solidarité tout groupe militant transgenre, de TDS, de sans-papiers, ou luttant contre les violences conjugales pour la durée de ce confinement. Manu se permet de nous reconfiner, mais laisse les personnes vulnérables dans la merde et se torche avec leur dignité.
Chaque année, nous comptons nos mort-es suicidé-es, assassiné-es, silencié-es par féminicides, crimes racistes, transphobes, queerphobes et putophobes.
🔥 Ce 31 octobre 2020, à l’occasion de Samhain, un moment suspendu entre la vie et la mort, entre le jour et la nuit, nous voulons célébrer nos mort-es à la Pigeonne, le squat queer féministe antiraciste de Strasbourg. 🔥
Iels n’auront pas notre tristesse. Transformons nos deuils en force et nos rages en puissances. Pour les lire sur une (...)
La prochaine réunion aura lieu à l’Obs (87 rue du Dix Avril) le lundi 9 mars, à partir de 19h.
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