Quelques analyses autour des "anti-racialisateurs", de la soirée du 28 octobre à Mille Bâbords [1] à Marseille et des responsabilités politiques des sites d’infos marseillais (MIA [2] et Mille Bâbords [3]).

Quelques analyses autour des "anti-racialisateurs", de la soirée du 28 octobre à Mille Bâbords [1] à Marseille et des responsabilités politiques des sites d’infos marseillais (MIA [2] et Mille Bâbords [3]).
Mercredi 21 décembre des migrant.es qui ont séjourné au printemps dernier au CAO de Lacaune se rendent à la préfecture retirer un dossier pour leur demande d’asile. Ils ont besoin de notre soutien car la préfecture entrave leurs démarches. Par ailleurs, nous ne sommes pas à l’abri d’une arrestation, comme il s’en est produit jeudi dernier, le 15 décembre, à Albi.
Le 19 juillet dernier Adama Traoré est mort entre les mains de la gendarmerie.
Les médias ont rapidement relayé la version des flics comme d’habitude ainsi que celle du procureur Yves Jannier qui parle « d’accident », puis invoque des « problèmes de santé » d’Adama pour justifier ce meurtre.
Lundi 24 octobre, l’Etat lançait le début de l’expulsion de la jungle de Calais. Sous couvert d’une mission de « mise à l’abri » des populations sans-papiers, il s’agit en réalité de déporter 8000 personnes en trois jours. Ce délai si court, est pourtant plus proche d’une volonté de gestion de masse que d’une quelconque action sociale. Le traitement médiatique de l’événement (utilisant les termes de politiques sanitaires « d’évacuation », de « démantèlement » ou de « mise à l’abri ») étant bien loin des réalités dont nous avons été témoins, nous, des street medics et des personnes solidaires, souhaitons livrer un récit de l’expulsion de masse de Calais à travers : une émission de radio réalisé le 28 octobre avec l’Actualité des luttes et le texte qui suit.
Ce texte a été féminisé par IAATA.
Une polémique a récemment agité le milieu libertaire français concernant l’utilisation des termes race, racialisation, racisés etc. certains dénonçant une essentialisation du débat sur le racisme, essentialisation qui relèverait elle-même du racisme. Selon ce point de vue, reprendre ces termes serait contribuer à propager la grille de lecture raciste.
Dans un premier temps il semble que, tel quel, cet argument est absurde : il n’est pas question de (...)
Communiqué des étudiant-e-s et enseignant-e-s de l’université du Mirail/Jean
Jaurès (Toulouse) réuni-e-s le 18 octobre contre la répression, les violences policières, et le racisme.
La commémoration du massacre 1961 est devenue aujourd’hui un rendez-vous incontournable pour beaucoup. Mais trop souvent, cet évènement reste enfermé dans un récit historique sur la guerre d’Algérie, qui se termine par "plus jamais ça !". Or toutes les conditions de ce terrible 17 octobre restent encore plus que jamais d’actualité. Les guerres coloniales puis néocoloniales n’ont jamais cessé, et la répression des résistances non plus. La police continue de tuer, toujours les mêmes : Noirs, Arabes, Roms.
Court récit, en image, du rassemblement du 22 juillet en soutien aux proches d’Adama Traoré. Nous avons décidé de nous revoir régulièrement pour faire le point et se mobiliser sur le racisme d’État et les violences policières.
Après un premier rassemblement en hommage à Adama Traoré (images dans cet article) mort entre les mains de la gendarmerie, et suivant l’appel de sa famille, qui invite « toutes les villes et les quartiers de France à se soulever et à manifester au même moment », rendez-vous à Arnaud-Bernard vendredi 22 juillet à 17h.
Survie Midi Pyrénées a réalisé une émission mensuelle, Décolonisons !, sur Canal Sud 92.2fm. Pendant 1h30, chaque mois, nous avons exploré différentes facettes du colonialisme français d’hier et d’aujourd’hui, jusque dans ses manifestations les plus récentes (racisme et état d’urgence en France).
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