Un regard en arrière un an après les expulsions
J’ai écrit ce texte au printemps 2019. Il était en anglais, pour un public anglophone, parce qu’il n’y avait presque pas d’information disponible, et j’étais fatiguée de répondre toujours cette même question : « Mais merde, qu’est-ce qu’il s’est passé ? ». C’était aussi douloureux d’en parler, il me semblait plus simple d’avoir quelque chose d’écrit et partageable. J’ai été longtemps opposée à sa traduction, car il était simplifié et écrit pour des personnes qui ne comprennent pas le contexte en France ni sur la ZAD. J’aurais écrit quelque chose de très différent en français, avec plus d’analyses sur les rôles des différentes composantes, et des groupes qui ont existé sur la ZAD. J’espérais et j’espère toujours que quelqu’un.e va écrire ce texte. Mais évidemment, d’autres sont toujours en train d’essayer de réécrire l’histoire, je ne devrais pas en être surprise, leur franchise(1) dépend de ces mensonges. C’est cette réécriture de l’histoire qui m’as motivé à publier une traduction.
1. Au sens de la license commerciale, et non de l’honnêteté évidemment
