Lors de la nuit de jeudi 21 septembre, à trois heures du matin, un incendie a ravagé un hangar de la gendarmerie de Grenoble, ainsi que la cinquantaine de véhicules qui s’y trouvaient.
À treize heures, un article de revendications est publié sur Indymedia Grenoble.
Quelques heures plus tard, l’équipe du site reçoit, par personnes interposées, un courriel de l’Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC) la sommant de retirer le contenu du-dit article pour « provocation à des actes de terrorisme ou apologie de tels actes ».
Cette requête, qu’a aussi reçu Indymedia Nantes fait directement écho à l’attaque qui a eu lieu en Allemagne le 25 août dernier contre Indymedia Linksunten, attaque qui s’est soldée par la perquisition de quatre domiciles et un centre social autogéré, et ce pour des prétextes similaires.
