En solidarité avec les personnes menacées d’expulsions et d’extorsions de fonds par l’État et AGO-Vinci à Notre-Dame-des-Landes, un rassemblement a eu lieu samedi 9 janvier 2016 place St-Étienne à Toulouse.

Aujourd’hui, 7 janvier, un an jour pour jour après les attentats contre Charlie-Hebdo et alors que Hollande donnait son discours à la préfecture de Paris, un homme est mort sous les coups de feu des policiers.

« Aucune poursuite judiciaire » écrit la presse. L’image de Hassan menotté dans le dos a pourtant depuis été largement reprise par les médias français et étrangers pour illustrer « les perquisitions dans les milieux islamistes ». Derrière cette formule laconique se cache une injustice violente.
Témoignage recueilli et publié par l’observatoire de l’état d’urgence à Toulouse.
Deux jours après les attentats, quartier du Mirail, à Toulouse. En pleine nuit, explosion de la porte au (...)

Premier témoignage recueilli par l’Observatoire de l’état d’urgence à Toulouse. L’histoire d’une perquisition violente et d’un acharnement policier.

Appel à un rassemblement samedi 19 décembre 2015 à 11h à Saint-Girons (09), devant la Poste

Appel à un observatoire collectif à Toulouse et ses alentours : recueil de témoignages des personnes victimes des perquisitions, contrôles, assignations à résidence et toute autre forme du racisme d’état ambiant, ainsi que des différentes agressions racistes qui se multiplient.

Sale dimanche... 6 millions de personnes qui ont optés pour le front naitonal et les autres votant.e.s qui n’ont pour beaucoup pas vriament opté pour l’émancipation... Personnes ne nous représente, votons personne ! En attendant le BDS est en procès l’Etat d’urgence n’en finit pas de faire des dégats et la santé publique ne sera bientôt qu’un souvenir...

Dans la nuit du 6 décembre, au Nord de Toulouse, nous avons incendié cinq voitures EDF.

Une brigade de la BAC surgit au cœur du cortège, matraques en avant. Ces policiers en civil étaient donc cachés à l’arrière du groupe depuis le début. Un manifestant est plaqué au sol et tabassé, alors qu’une femme cinquantenaire qui crie « pas de violence ! » est elle aussi jetée au sol par les policiers et projetée contre une vitre des galeries Lafayette.

On y est, là, c’est l’État policier. On en parle… qu’est-ce que vous voulez, il faut bien qu’on en parle, sidérés que nous sommes par ce déchaînement d’arbitraire, ces portes défoncées, ces arrestations…