Le 24 octobre, au matin, les opérations de « nettoyage » et de « mise à l’abri » des migrant.e.s, pour reprendre les termes de l’État, ont débuté. Des camarades « street medics » se sont rendus sur place durant cette semaine. Voici un entretien réalisé, à son retour, avec l’une d’entre elles..
témoignage - interview - récit
La bombe agricole se transforme en pétard mouillé... Compte-rendu du procès d’un manifestant
Le 2 juin dernier avait lieu une opération de barrage filtrant aux Ponts Jumeaux dans le cadre de la lutte contre la Loi Travail. Un manifestant avait été interpellé. L’affaire avait fait grand bruit (c’est le cas de le dire.) Le Parisien écrivait alors : « Chargés de dégager la voie publique, [les CRS] ont été accueillis par des pétards et des « bombes » agricoles lancées par les manifestants, dans le quartier de Ponts Jumeaux. Les policiers souffrent « d’importants troubles auditifs », des acouphènes, ont précisé le syndicat Unité SGP Police FO et la Direction départementale de la Sécurité publique. » De refus de comparution immédiate en reports d’audience (quatre mois que le prévenu est soumis à un régime strict de contrôle judiciaire), l’affaire n’a été jugée que ce mercredi 28 septembre au Palais d’injustice. Récit d’une audience de deux heures.
Au Faubourg Bonnefoy, l’expulsion d’un squat telle une opération anti-terroriste
Dimanche 11 septembre, le Collectif Lascrosses [1] ouvrait un bâtiment au 149 rue du Faubourg Bonnefoy pour héberger 75 personnes (dont 25 enfants) menacées de se retrouver à la rue. Récit.
Une histoire de train peut en cacher une autre
La SNCF décide d’évacuer un TGV bordeaux-Marseille en escale à Toulouse en raison de la présence de 3 familles de migrant syriens en détresse. Une interpellation par la police nationale a eu lieu mais les 17 migrant.es ont pu passer la nuit dans un wagon de TGV : bloquer des trains pour obtenir satisfaction, ça marche encore !
Manif 15 septembre à Bordeaux : le cortège prend la tête, la CGT boude
La CGT et FO se désolidarisent du cortège après que les non syndiquéEs aient pris la tête.
Au bar Le Communard comme ailleurs, féministes tant qu’il le faudra !
Juin 2016. Cinq meufs veulent sortir un violeur du Communard.
C’est comme tirer sur une ambulance : récit d’un séjour à Vintimille
Suite au camp autogéré à Balzi Rossi expulsé à la fin de l’été dernier, un autre camp No Border a été appelé cet été. Récit de quelques participant∙e∙s.
Lectrices et lecteurs de IAATA, la Dernière Chance vous paie son pichet !
Une petite histoire d’un soir d’été à Toulouse, qui nous rappelle que certains bars qui ont pu, le temps de soirées de soutien, se transformer en repère de militant.e.s, ont revêtu un caractère infréquentable qui n’est plus de l’ordre de l’anecdotique. Petit clin d’œil également à ce gérant qui « vous emmerde », lecteurs et lectrices de IAATA.
6 juillet : procès de trois manifestant-e-s
Mercredi 6 juillet étaient jugé.e.s trois manifestant.e.s arrêté.e.s après la manif du 9 juin dans le quartier Saint-Michel à Toulouse. Cette manif avait été l’occasion pour quelques dizaines de personnes de repeindre les murs et vitrines de tristes banques, agences immobilières, et autres mobiliers urbains. Arrêtées sur dénonciation d’un élu du Front de Gauche [1] et alors qu’elles quittaient la manif, ces trois personnes avaient été retrouvées avec dans leur sac à dos deux bombes de peinture ainsi que de quoi se masquer le visage. Après 48h de GAV pendant laquelle elles restaient muettes, elles recevaient une convocation pour le 6 juillet.
ll n’y aura plus jamais de Dernière Chance
Témoignage d’une cliente lors d’une soirée à la Dernière Chance, bar de nuit du centre ville toulousain connu pour ses soirées de soutien, où un des actionnaires me donne des coups et me menace de mort.
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