Hostilité et invisibilisation
Reportage sur les expulsions massives de demandeur’euse’s d’asile en Grèce
Automne 2022, Hiver 2023

Hostilité et invisibilisation
Reportage sur les expulsions massives de demandeur’euse’s d’asile en Grèce
Automne 2022, Hiver 2023
Communiqué de presse de l’Union des Clowns Léninistes
Alors que l’année 2022 - celle de "la fin de la pandémie" - se termine sur une une cinquième vague de COVID-19 en un an, transposer les questionnements de cet article américain au contexte francophone ne rencontrera aucune difficulté tant le silence complice des journaux et revues de gauche sur les ravages de la pandémie pour les classes populaires et racisées est une fois de plus assourdissant.
Depuis plusieurs mois, les initiateurs de Réinfocovid organisent des projections conférences autour des films « Tous Résistants dans l’Âme » ou « Soignants Suspendus entre deux mondes ». Sous couvert d’un discours de résistance aux accents alter-écolos, se cache l’extrême droite et les réseaux de la dissidence.
Les lois migratoires répressives se suivent et s’empilent, c’est la 30ème loi en 40 ans, son projet est de renforcer l’exploitation, la soumission et la répression des étranger·es.
En juin 1974, Capitole information, annonce un projet de voies sur berges devant traverser le centre-ville entre Empalot et le port de l’embouchure en longeant par les quais de la Daurade et St pierre. Un comité de défense se constitue pour lutter contre ce projet et bien plus encore. Il a fallu plus de 10 ans pour que les quais échappent définitivement à la voiture.
Ce documentaire en deux parties raconte cette histoire avec les voix de personnes qui y ont participé. De la lutte contre une autoroute au centre-ville à la formation de l’Union des Comités de Quartier, c’est aussi la question du pouvoir urbain qui est traité en toile de fond. Comment agir sur la construction de nos espaces, et ainsi sur nos vies quotidiennes ?
publi-reportage autonome réalisé bénévolement par l’Union des Clowns Léninistes
Nous considérons le texte qui suit, provenant du blog antimilitarismus.noblogs.org, comme l’une des plus importantes contributions de l’anarchisme tchèque contre la guerre et tous les bellicistes, qui, malheureusement, abondent aussi dans le mouvement anarchiste.²
En se promenant à Reynerie, un des quartiers du grand Mirail à Toulouse, on vous parle du grand d’Indy et du Petit Varèse, de Messager et d’Oriacombe, de Gluck, Poulenc et Cambert. On se rappelle le grand Varèse qui est tombé et on vous montre Jean-Gilles qui a été refait… On pourrait se croire dans un film des années 50 avec Prévert ou Audiard aux dialogues. Mais c’est d’immeubles dont il est question ici, et d’un quartier populaire qui fait face depuis plus d’une vingtaine d’année à une transformation agressive. Retour historique et promenade avec Karine, une habitante qui résiste à son expropriation.
Un bilan critique du courant anti-industriel, incarné par des groupes comme Pièces et main d’oeuvre, Oblomoff ou Ecran Total, des éditions comme La Lenteur, et des sites comme Sniadecki, et présent au sein de nombreuses luttes écologistes (anti-OGM, anti-nanotechnologies, anti-puçage, anti-Linky, ZAD de Roybon, etc).
Nous appelons à une semaine d’action pour les autoréductions et contre Carrefour du 28 novembre au 4 décembre.
Aujourd’hui, les comités de quartier sont souvent associés à des luttes réactionnaires contre la prostitution ou les campements, ou à des cogestions cosmétiques des aménagements publics. La mobilisation des habitant·es a pourtant permis d’éviter bien des horreurs urbaines, elle a laissé son empreinte en façonnant la ville, même si c’est une histoire que l’on connaît peu. En voici une première ébauche grâce à des archives et aux témoignages de quelques participant·es réuni.es dans un récent documentaire, La forme d’une ville, hélas.
Prendre la rue, l’occuper, s’y faire voir et s’y compter, une ressource incontournable pour les mouvements sociaux. À l’inverse, la tenir bien propre, la policer, est un objectif et un moyen du pouvoir. Bien entendu on a toutes et tous en tête les sbires correctement casqués, armés, qui gazent et matraquent pour dégager les récalcitrant.es. Il y a pourtant des mécanismes plus insidieux, plus quotidiens, qui participent tout autant au maintien de l’ordre.
Nous sommes le 29 octobre 2022, soit 8 ans après la mort d’un jeune de 21 ans sur la zad du Testet par une grenade lancée par les forces de l’ordre en pleine nuit sur des opposant.es au projet de barrage à Sivens dans le Tarn. Les violences policières s’accumulaient déjà depuis des mois sur la zone.
Nous sommes le 29 octobre 2022, et on nous annonce déjà 50 blessé.es du coté des manifestant.es, dont 3 hospitalisé.es, contre le chantier de mega bassine à Sainte Soline dans les deux Sèvres.
La similitude entre ces 2 luttes m’a frappé, et j’aimerai pouvoir partager ici des ressources et des conseils pour les bléssé.es et leur entourage acquises ses 8 dernières années.
Nous devons comprendre la pandémie de Covid-19 comme une sous-crise de la crise climatique. L’inaction face au changement climatique, comme l’inaction face au Covid-19, n’est pas liée à un manque de reconnaissance de la gravité de ces crises, mais est due au problème de privilégier la création de richesse au détriment des vies humaines. Les décès dus à ces deux crises sont des meurtres sociaux.
Le week-end du 28 et 29 octobre, une invitation appelle à se retrouver pour empêcher l’installation d’une nouvelle méga-bassine. L’objectif est très clair mais il faut l’avouer, il semble difficilement atteignable. S’attaquer directement à des projets dévastateurs, à ceux qui les mettent en place et les protègent relève du bon sens, mais comment s’y prendre pour réussir ? Il faut paradoxalement se décaler légèrement de l’attraction que cette cible opère sur nous. Il faut moins penser à la destination qu’au chemin qui y mène. Ce qu’il faut alors, c’est accepter de livrer bataille, s’apprêter à marcher longtemps, courir et surtout, tenir dans les nuages de gaz. Ce qu’il faut, c’est mettre en échec le dispositif policier. Du niveau de puissance que nous allons déployer pendant cette journée dépend sa réussite. Parce que quand bien même nous n’arrivons pas à atteindre le chantier, ce qui se joue dans ces moments là dépasse la simple lutte contre les méga-bassines. Des complicités qui naissent sur le champ à celles qui s’organisent en amont, il y a là l’expérience d’une force à même de relever des défis bien plus grands. Mais pour cela, il faut se débarrasser d’un obstacle majeur présent dans cette lutte, plus précisément de son cadre de pensée.
Nommons-le : l’écologie.
* Infos sur le Plan Prison ; textes parus contre les constructions de nouvelles prisons (Noisy-le-Grand, Loos, Muret, Tremblay, Entraigues & Toul) ; entreprises collabo du système carcéral ; et quelques communiqués d’actions anti-carcérales des derniers mois ici ou là. *
Parce que yen a marre du silence, marre de tourner en rond tout.e seul.e. Pour parler de nos histoires d’enfances, pour sortir le trash et les larmes de la pénombre.
L’idée de ce texte est de répondre pratiquement aux questions de sécurité numérique qu’on se pose dans les milieux militants, de détailler au maximum les techniques d’investigation numériques (qui exploitent nos téléphoniques, nos données de navigation internet, les contenues sur nos ordinateurs et nos téléphones, ...) de la police.
Nouvelles de Libre Flot, point sur la situation juridique dans l’opération antiterro du 8/12, brèves internationales sur l’antiterrorisme.
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